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dimanche 4 novembre 2012

Été 2012. 3°) Le sportif mois d'Août, tome II(ter) : l'effort suprême (3).

Terminons-en avec ces articles à haute teneur sportive.

Hommage à nos "Experts", nos handballeurs, qu'un Euro désastreux avait fait chuter de leur piédestal. Leurs adversaires, ne les sentant plus invincibles, n'en furent que plus mordants. Cette Équipe de France, la plus vieille du Handball encore dans le circuit, a néanmoins su triompher, souvent in extremis. Mais voilà, le titre est là. Chapeau ! Je leur pardonne volontiers le fait qu'ils aient démontés le plateau de l’Équipe-TV, d'autant que ces journaleux, qui les avaient salis à longueur de une et de chronique pendant un mois, le méritait amplement. Bon, l'affaire des matchs et paris truqués, par contre, on s'en serait passé... Un petit salut aussi à l'équipe féminine qui, après avoir survolé les matchs de poule, n'a pas su conserver son jeu en quart de finale, mais qui reste malgré tout une fierté du sport français féminin.


Un grand bravo aussi à nos "Braqueuses", notre équipe féminine de Basketball (composée de pas mal de filles de Bourges), partie de rien, qui a réussi à pulvériser quelques unes des équipes favorites (l'Australie notamment) et à redistribuer les cartes du tournoi pour finalement s'incliner face à des Américaines à toute épreuve. Mais quand même, médaille d'argent, chapeau les filles ! Un petit salut aussi à notre malheureuse équipe masculine qui n'a pas démérité du tout mais s'est frottée à plus forte qu'elle en quart de finale.


Et puisqu'on parle de sport collectif, un mot du Football/Soccer. L'équipe masculine avait oublier de se qualifier pour les Olympiades, mais c'est tant mieux. Assez d'humiliation dans les compétitions internationales. Les footeux font honte au sport français depuis quelques années. L'équipe féminine, quant à elle, a suscité quelques espoirs mais s'est inclinée face au Japon trop tôt pour décrocher une médaille, mais leur performance méritait d'être saluée. Elles au moins, elles jouent et elles jouent bien, elles essaient, elles font honneur à leur sport et à leur maillot, pas comme leurs homologues masculins.

Trois mots de l'Athlétisme maintenant.

D'abord, un grand coup de chapeau au Maître, le Roi de la Piste, l'Empereur du Sprint, la Foudre jamaïcaine. Usain Saint-Leo BOLT (1986- ), sextuple champion olympique et quintuple champion du monde en 100 mètres, 200 mètres et 4x100 mètres. Gageons qu'il parviendra à égaler voire battre le palmarès de l'Américain Frederic Carlton "Carl" LEWIS (1961- ), nonuple champion olympique, octuple champion du monde, plus tout le reste, dans les mêmes disciplines. BOLT en garde une certaine jalousie, ce qui lui a fait dire des choses pas très intelligentes sur Carl LEWIS. Nobody is perfect. Mais il n'est pas encore le Dieu qu'il défie. ;)


Et la France alors ? En athlétisme, on a jamais été très bon, sauf en Saut à la Perche. Renaud LAVILLENIE redore le blason, quelque peu terni à Pékin en 2008, de la France dans cette discipline qui a toujours été notre meilleure chance de faire flotter les trois couleurs dans un stade. 5,97 mètres en seulement deux essais, avec le poids énorme d'une médaille promise d'avance (et donc de la haine journalistique en cas d'échec...) sur les épaules et la fureur de deux Allemands sortis de nulle part mais montés sur ressort. C'est passé. Bravo.


Et la surprise, la bonne surprise. Mahiedine MEKHISSI-BENABBAD (1985- ), médaillé d'argent au 3.000 mètres Steeple masculin. Comme quoi, les immigrés (il est d'origine algérienne et de famille très modeste) ne servent pas qu'à pomper les sous des contribuables. Bel exemple à suivre pour les jeunes des cités (et pour les autres aussi). Citons aussi la belle prestation du blanc Christophe LEMAÎTRE (1990- ), à qui je ressemble aussi un peu dixunt mes grand-parents, en Sprint face à tous ces grands noirs aux longues jambes.


Finissons-en avec quelques déception. L'Équipe de France de Cyclisme n'a pas démérité mais n'a rien pu faire face à une Équipe britannique sur qui reposaient tous les espoirs de médaille de la Perfide Albion. Le fait est que les cycliste britanniques ont littéralement survolé presque toutes les épreuves et je leur rends un bel hommage. Sauf à un. Philip HINDES (1992- ). Jeune coureur d'origine allemand dont je ne remet absolument pas en cause le talent, mais à l'esprit.... Enfin ça n'est pas de sa faute. Les Anglais sont fair-play sauf quand ils perdent. Apparemment, c'était une décision d'équipe. Si vous ratez le départ, chutez, faites jouer le problème technique et redemandez un départ. Surtout s'il y a les Français en face. Résultat, la France termine deuxième à la Vitesse par Équipe derrière la Grande-Bretagne. Mauvais joueur, peut-être, sinon je ne serais pas Français, mais HINDES a quand même avoué avoir chuté exprès. Enfin bref. De toute façon, moi et le Cyclisme en règle générale... Et ne parlons pas de dopage, on se fâcherait.


Autre déception aussi, l’Équipe de France d'Escrime, dont l'échec se mesure aux larmes de notre Guêpe nationale, Laura FLESSEL-COLOVIC (1971- ), quinze fois championne de France, championne d'Europe, sextuple championne du monde, championne olympique et porte-drapeau de la Délégation française, qui tirait à l’Épée pour la dernière fois. L'Escrime, qui fut longtemps notre source de fierté et de médailles olympiques, ne nous a cette année rien rapporté du tout. Mais j'ai bon espoir que cela reparte, on ne tire pas ainsi un trait sur une tradition séculaire.

Je ne reviendrai pas sur le mini-sacandale provoqué par les défaites calculées de plusieurs équipes en badminton, d'autant que c'est le fonctionnement du tableau qui semble être en cause. Ni sur l'affaire Taoufik MAKHLOUFI (1988- ), forcé par sa fédération à courir le 800 mètres dans lequel il ménage ses forces, provoquant son exclusion (quelque peu abusive il est vrai) de la compétition pour non-combativité, puis sa réintégration sur présentation d'un certificat médical pour blessure alors qu'il remporte le 1.500 mètres le lendemain en battant un record. Là, la faute est plutôt à l'Algérie qui surengage ses athlètes et au comité qui prend des décisions inconsidérées. Il la mérite sa victoire sur le 1.500, ça fait quatre ans qu'il s'y prépare. Dans l'ensemble, ces jeux furent relativement propres.

Je n'ai malheureusement pas pu voir la Cérémonie de Clôture, ni suivre les Jeux Paralympiques, qui suivaient immédiatement les Jeux Olympiques, pour cause de scandaleuse sous-médiatisation. Voilà c'est dit. Merci à tous nos sportifs qui nous ont fait rêver pendant quinze jours, bravo à eux pour leurs performances. Vive le Sport !

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