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jeudi 5 mai 2011

Dimanche 1er Mai 2011, Niagara

Arrivée de nuit à Niagara Falls Canada, ce qui m'a permis de prendre quelques photos de l'American Fall illuminée, et de zoner un peu dans les rues très touristiques pleines d'attractions de la ville.


Le lendemain, nous avons pu admirer les chutes dans toute leur splendeur, d'abord depuis le quatorzième étage panoramique du Marriott Niagara Falls Hostel, puis depuis la rive. Les Chutes du Niagara font la jonction du Saint-Laurent entre le Grand Lac Érié en amont et le Grand Lac Ontario en aval. Elles se composent de trois chutes. Au nord, côté canadien, la Chute Canadienne du Fer à Cheval (Canadian Horseshoe Fall), la plus belle et la plus impressionnante selon moi. Au sud, côté américain, de l'autre côté de l'Île Goat, se trouve la très rectiligne et vertigineuse Chute Américaine (American Fall) et le discret Voile de la Mariée (Bridal Veil Fall) sur l'Île Goat. L'Île Goat est aux États-Unis d'Amérique, mais chaque goutte d'eau du fleuve Saint-Laurent à cet endroit appartient à la Confédération Canadienne.

Les Chutes du Niagara sont hautes d'entre 53m. et 57m., larges de 945m., débitent 2.8000m.cube (2.800.000 litres) d'eau par seconde, et érodent la roche d'1m./an en moyenne, 18cm. au niveau des chutes elles-même du fait des ponts de contrôle des eaux récemment installés. Mais la gorge de Niagara, en aval des chutes, continue à se creuser et à élargir ses rives, entraînant parfois l'écroulement de la falaise et des bâtiments, ainsi que son fond, qui est déjà de 30m., et est classée Rivière Catégorie 6, interdite à toute navigation même au rafting.

Les abords en amont des chutes sont des parcs naturels protégés, d'après une initiative en 1878 de Frederick Temple HAMILTON-BLACKWOOD, Lord Dufferin (1826-1902), Gouverneur Général du Canada (1872-1878), ce même Dufferin qui avait sauvé les remparts de Québec et embellit et sauvegardé la ville (et donc le seul Britannique à trouver grâce aux yeux des Québécois). Ainsi, même les centrales hydro-électriques doivent se soumettre à une taille réduite et à une architecture néo-classique. Il en résulte un lieu véritablement enchanteur, superbe, magnifique. le grondement des chutes en bruit de fond, les arbres et la faune préservés, les rues touristiques cachées aux regards. Superbe ! J'y retournerai, si possible dans quelques semaines pour voir l'éclosion de la flore ! Quand je pense aux Yankees qui n'ont pas un bon point de vue sur les chutes et qui doivent s'entasser sur un promontoire artificiel pour les voir...





Pour terminer, petite escale à Niagara-on-the-Lake, plus en aval et riche lieu de villégiature, ravagé par un coup de vent, mais gageons que les propriétaires ont les moyens financiers de s'en remettre. C'est dommage pour les arbres, par contre... Il est amusant de constater qu'en Ontario, dans ces petites villes loyalistes, l'Union Jack côtoie le Maple Leaf Flag sans aucune gêne...


C'est là que prend fin notre excursion, retour à Montréal. Un point bonus à notre Guide (avec un "G" majuscule) Marcel, qui a su nous conseiller les bonnes adresses, nous emmener là où il fallait, quand il fallait, nous donner de bonnes suggestions, et nous passionner avec son Histoire du Canada. Tour à faire avec ViAmérica, demandez Marcel, vous ne serez pas déçus ! Avis aux amateurs !

Et si vous voulez plus de photos (car nous en avons pris beaucoup, toutes plus belles les unes que les autres) non seulement des chutes mais aussi des parcs et de la ville, contactez-moi, je ne peux pas tout mettre sur le blog !

BONUS
Quatre vidéos prises avec mon appareil photographique, montées sur mon ordinateur et téléchargées sur YouTube. La musique de fond est "She moved Thru the Fair" de l'album "Bardou, qui fait souffler le vent" (2002), de Kornel Mariusz RADWANSKI et James KLINE.


Interlude

Canned Heat (1965- ), "On the road again" (1968). Ca s'applique bien, non ? Vérifiez sur une carte, et vous verrez qu'on a fait de la route !


30 Avril 1871

Les Versaillais prennent prudemment position autour des forts tenus par la Commune, avant-dernière ligne de défense de Paris avant les villages immédiatement situés sous les remparts.

Le général Vinoy dépêche des Lignards renforcer ceux du général Faron qui tentent de s'emparer du Fort d'Issy depuis la veille, mais (à la surprise générale) c'est la Commune qui agit en premier. Désobéissant à un ordre direct du Délégué à la Guerre Cluzeret qui ne veut pas intervenir, un régiment de la Garde Nationale Sédentaire du XVIème Arrondissement de Paris, emmené par un nombre certains de femmes, effectue une sortie surprise en fin de matinée, renforce les défenseurs d'Issy et refoule les Versaillais qui n'insistent pas et prennent position autour du fort.

Le Conseil de la Commune applaudit l'héroïque sortie et la victoire, et met Cluzeret en accusation pour incompétence, tandis que se poursuit le houleux débat sur le Comité de Salut Public.

Samedi 30 Avril 2011, Toronto

Visite éclaire mais éclairante de la belle, moderne et grande ville de Toronto, sur les rives du Grand Lac Ontario. Passage obligé par le Canada Hockey Memorial et le Hockey Museum, qui commémorent la courte, nécessaire (l'honneur du pays était en jeu) et légendaire victoire des hockeyeurs canadiens sur ceux de l'Union des Républiques Socialistes et Soviétiques (U.R.S.S.) qui les avaient défiés en 1972. Cette rencontre est considéré comme le deuxième évènement historique fédérateur de la Confédération Canadienne... Puis, un petit tour dans la ville souterraine, à l'architecture magnifique. Un petit tour dans les rues de la ville, Torontong (quartier chinois), l'Université, le Parlement d'Ontario, les différents quartiers, et la financière Bay Street avec son immeuble recouvert de feuilles d'or.

Court quartier libre. C'est la grande première pour Maman et Odile dans un centre commercial nord-américain mais elles ne semblent pas en prendre la pleine mesure... Le temps d'un hot-dog chez un marchand ambulant pour moi, d'un smoothie chez Tim Hortons pour ces dames, et c'est reparti pour l'immanquable (553,33m. de haut, elle fut la plus haute du monde de sa construction en 1973-1976 jusqu'en 2007) Tour Canadien National CN, sur laquelle on aurait pu monter pour admirer la ville à travers une baie vitrée et un plancher de verre à 446m. d'altitude... pour 27$CAD et une demi-heure d'attente !


Ville Souterraine

Saint Andrew's Church

Tour CN

Et zou, à demain pour de prochaines aventures ! Mais j'aimerais ça revenir à Toronto l'an prochain pour visiter un peu plus.

Interlude

The Beatles (1960-1970), "Come Together" (1969).


Samedi 30 Avril 2011, Port Hope

Petit arrêt casse-graine dans une charmante petite ville typiquement ontarienne sur la Rivière Ganaraska et très préservée dans son style architectural XIXème siècle. Elle fut fondée par des Colons Américains Loyalistes (loyaux à la Couronne d'Angleterre) qui fuyaient les persécutions dont ils étaient victimes de l'autre côté du fleuve Saint-Laurent, dans les jeunes États-Unis d'Amérique indépendants durant les années 1780.

Le fish and chips y est excellent !

Ganaraska River


Hôtel de Ville (Municipality)

Walton Street

Interlude

Jacqueline ENTÉ "Line RENAUD" (1928- ), "Ma cabane au Canada" (1948).


Samedi 30 Avril 2011, Parc des Mille Îles

Bienvenue dans la Province Canadienne d'Ontario ! Partis de Montréal à 7h30 avec Marcel (notre guide), nous atteignons quelques deux heures plus tard le Parc des Mille Îles, superbe lieu unique en son genre. Il s'agit d'un archipel qui découpe le fleuve Saint-Laurent, alors même que celui-ci est séparé en son centre par la frontière américano-canadienne, un peu en aval du Grand Lac Ontario. Selon la légende amérindienne, cet endroit s'appelle le Jardin du Grand Esprit, car le Grand Manitou avait montré et promis de laisser entrer les hommes sur son domaine (une grande prairie boisée) s'ils arrêtaient de se battre. Mais la guerre a continué et le Grand Manitou est remonté au ciel, emportant son domaine dans son sac, sac qui s'est déchiré, répandant le domaine en milliers de morceaux dans le fleuve Saint-Laurent.

Pourquoi le Parc des Mille Îles ? C'est une formation géologique due à un coude du fleuve, et quand je dis un archipel, c'est qu'il y a vraiment beaucoup d'îles. Bien sûr, il n'y en a pas mille, c'est juste parce que ça fait un chiffre rond. En fait, pour qu'une île soit reconnue comme telle, il faut qu'elle fasse plus de 6ft² (~2m²), qu'elle soit émergée en tout temps, et qu'elle compte au moins deux arbustes ou un arbre. Vous comprendrez que ça limite le recensement. En fait, il y mille-huit-cents-soixante-quatre îles. Certaines sont très grandes, d'autres sont minuscules, certaines sont vierges, d'autres habitées, mais toujours avec le respect de la beauté naturelle du parc. Certaines constructions sont vraiment splendides voire surprenantes, comme le massif Boldt Castle (1900), véritable château (avec dépendances et portail fluvial en arc de triomphe, s'il vous plaît) construit par George Charles BOLDT (1851-1916) pour sa femme, qui mourut pendant la construction, faisant que l'intérieur de la bâtisse est restée inachevée... Le fleuve Saint-Laurent est quant à lui traversé par le plus long pont international au monde, qui relie la Province Canadienne d'Ontario à l’État Américain de New-York.

En plus, nous étions gâtés par le temps, et nous avons donc bien pu profiter de la croisière d'une heure, durant laquelle nous sommes pénétrés dans les eaux des États-Unis d'Amérique alors même que j'avais oublié mon passeport à Québec...

Je vous laisse admirer les quelques et trop peu nombreuses photos de ce lieu superbe, si vous en voulez plus, n'hésitez pas à me contacter !

Thousand Islands Bridge


Watch Island



Boldt Castle

Interlude

Jacques Romain Georges BREL (1929-1978), "Orly" (1977).

Vendredi 29 Mai 2011, journée de ***** (Billet d'Humeur n°2)

Y'a vraiment des jours où on se dit que, hein, bon, voilà quoi...

Tout avait commencé la veille, Jeudi 28 Avril 2011, alors que je m'apprêtais à fignoler et imprimer l'examen-maison de l'Europe des Lumières. En me rendant à la reprographie pour photocopier toute autre chose, je me rends compte que ma carte n'a presque plus de crédit, et je la recharge donc de 20$CAD. Et là... Plus moyen de faire quoi que ce soit. Verdict : carte démagnétisée. Et je ne vais certainement pas acheter une autre carte et jeter 20$CAD par la fenêtre, j'ai un budget qui se serre, moi. Bon, on va pas en faire un drame, il m'avait semblé entendre le prof dire qu'on pouvait l'envoyer par courriel, tant pis. Si j'avais su...


Le lendemain, levé de bonne heure et du pied droit, j'entame une lessive en prévision de mon excursion le soir-même pour Montréal. Oui mais... C'était sans prévoir le chassé-croisé dans les ascenseurs ! 29 Avril, fin du bail dans les résidences, tout le monde se barre ! Résultat : des ascenseurs (et des escaliers) engorgés, des meubles et des bagages partout, du monde à tous les étages... Il m'a fallu une demi-heure rien que pour atteindre la machine à laver, et encore un quart d'heure pour remonter ! Pis c'est pas tout, sinon c'est pas drôle... Il a fallu que je tombe sur LA machine à laver qui n'essore pas ! J'ai donc dû essorer mon linge à la main (une demi-heure) sous peine de faire périr la sécheuse par noyade. Là-dessus, je suis dans état vestimentaire qui ne permet pas de me présenter décemment en cours, donc passage à la douche et changement de fringues. Héhé... La douche, à votre avis ? Encore un quart d'heure pour avoir une eau vaguement tiède. Bref, je remonte mon linge ( vingt minutes dans l'ascenseur pour deux étages, à tel point que j'ai fini par monter les sept étages restants à pied, mon sac de linge sur le dos), je prends mes affaires de cours (je suis déjà très en retard), et je descends par l'escalier... bloqué par un de mes camarades qui a voulu descendre une valise par là, valise qui s'est fait la malle pour aller s'écraser et répandre son contenu (shampoing, sauce à viande et autres liquides...) sur le palier et en contrebas, nécessitant l'intervention du service de nettoyage. En désespoir de cause, je prends l'ascenseur : dix minutes d'attente, quinze de descente, cinq pour se frayer un chemin parmi les bagages et la foule au rez-de-chaussée. Et je suis arrivé avec deux heures et demi de retard sur un cours de trois heures, sous les regards interloqués de l'auditoire (cinq personnes dont l'enseignant) qui n'a que moyennement ri lorsque j'ai demandé si j'avais raté quelque chose.

Bon là, je me prends une petite pause, tranquille, 15h30, j'ai deux heures avant de prendre le train. Je rédige les trois articles qui précèdent le présent billet, ça m'emmène jusqu'à 16h. Et là, là j'ai un sombre pressentiment, dicté par les évènements de la journée. Je plie mes quatre bagages (en oubliant le gel douche, j'oublie toujours UN truc chaque fois que je pars, mais ce n'est jamais très grave), je me dirige vers les escaliers, de nouveau bloqués par je ne sais quoi, je bifurque vers l'ascenseur, poireaute encore un temps certain, entame la descente, et me retrouve bloqué entre deux étages pendant une demi-heure... Je finis quand même par arriver à l'arrêt de bus où, miracle, le métrobus 800 est à l'arrêt ! Je cours en faisant signe, et ce *** de chauffeur démarre, en toute connaissance de cause, alors même que je pénètre dans la zone des montées, sous mon regard sidéré et celui outré des quelques témoins. Par dignité, je me retiens de lancer une volée d'insultes. Ce n'est pas la première fois que le métrobus 800 me fait ce coup-là, j'y ai droit un mardi sur deux lorsque je me rends à mon association... Le prochain bus est annoncé dans dix minutes. OK, c'est correct, il est 16h40. Bon, c'est quand même vexant de voir qu'en face les bus se suivent en ligne quasi-continue alors que sur mon bord c'est le désert en absence de vent... Quinze minutes plus tard (encore du retard), un nouveau bus arrive. Chouette ! Et youpi, tralala, et paf embouteillé sur le boulevard pendant vingt minutes... Là, je sens que je vais rater mon train, et le stress s'équilibre avec la résignation. Le chauffeur se montre compatissant, je cède ma place à une vieille dame, l'heure tourne, on s'approche de la gare.


À 17h28'45'' le chauffeur me dépose fort aimablement au feu rouge le plus proche, à deux-cents mètres de la gare. Je sens alors l'âme d'Usain Saint-Leo BOLT (1986- ) me traverser, et j'oublie mon dos et mes genoux pour me piquer un sprint avec obstacles et bagages que n'aurait pas mésestimé un coach d'athlétisme. Je fends donc la foule qui s'écarte prudemment devant ce boulet de canon bardé de sacs. À 17h29'30'', je perds un temps précieux à ouvrir la lourde double porte de la Gare du Palais qui se tirent au lieu de se pousser. À 17h29'45'', je reprends ma course en direction de la Porte 1, la gare de train, porte que j'atteins sans ralentir (confiance dans l'ouverture automatique...) à 17h30'02''. Une fois dans la salle, j'entends le crissement caractéristique des roues sur les rails. Emporté par ma vitesse, j'enjambe sans coup férir la volée de six marches qui mène au quai, duquel je ne peux que regarder s'éloigner le wagon de queue et mes 43$CAD non remboursables par que c'était une réduction spéciale à 50%... Comme quoi, il était dit que je perdrais de l'argent aujourd'hui. Tiens, j'aurais mieux fait de sacrifier les 20$CAD la veille à la reprographie, sait-on jamais ? Quoi qu'il en soit, je pousse un beau juron qui ne laisse aucun doute sur ma nationalité, qu'il serait inconvenant de retranscrire ici mais qui pourrait fort bien servir de qualificatif à la journée, et qui reste pour mes seules oreille, je suis seul dans la salle.

Je me rends donc au guichet, histoire de demander s'il n'y aurait pas un bus pour Montréal. Un petit dialogue commenté s'impose, c'est limite cocasse...
Rémi, morose : "Bonjour."
Guichetier, professionnel et sympathique : "Bonjour. Vous avez raté le train ?" (Et un compas retourné dans la plaie, un !)
Rémi, se retenant de sortir une réponse façon Jean-Marie BIGARD (1954- ) : "Eh oui !"
Guichetier : "Vous ne l'avez pas raté de beaucoup, vous savez !" (Et un couteau retourné dans la plaie, un !)
Rémi, résigné : "Ah ça ! Je l'ai vu partir !"
Guichetier : "Sais-tu qu't'as pas d'chance ? Y'avait trois trains pour Montréal c'te jour. Y'en a deux qui sont partis une demi-heure en retard, y'a qu'le tien qu'est parti à l'heure !" (Et une hallebarde retournée dans la plaie, une !)
Rémi : "..."

Enfin bon, y'avait un bus direct (tiens, la chance ?) pour Montréal une heure plus tard. 49$CAD plus tard, me voilà dans la salle d'attente, résigné, affamé, calme et zen (je connais ma mère, elle ne va pas s'inquiéter pour si peu et de toutes façons, je ne peux pas la joindre) à tel point que je m'en étonne moi-même. Après une journée comme celle-là, franchement, ça vaut pas le coup de s'énerver, ça ira mieux demain ! Et là, cerise sur le gâteau. Ma voisine d'attente, une jeune demoiselle, tout aussi malchanceuse que moi, fait les frais à l'ouverture de sa bouteille de soda d'un phénomène physico-chimique bien connu et redouté. Pour sauver sa tenue vestimentaire, elle a le réflex bien naturel d'écarter de sa personne la traitresse bouteille qui s'en va donc renverser le tiers de son contenu sur mon sac qui contient les livres et les appareils électriques fragiles... Complètement blasé, je proteste d'un "Eh !" vaguement réprobateur tandis qu'elle s'excuse et va chercher de quoi nettoyer. Encore un petit coup de pouce de la chance, le sac est assez épais et le soda ne traverse pas la toile.


Trois heures et demi plus tard, je sais que la journée de malchance prend fin lorsque l'on m'informe que l'hôtel se trouve près de la gare de bus et non de celle de train, comme je le pensais. Je n'ai donc que quelques centaines de mètres à faire au lieu de traverser tout Montréal. J'arrive dans la chambre où je trouve une mère dormant du sommeil du juste et une Odile (une amie de ma mère) très inquiète de mon retard. Cherchez l'erreur mais habituez-vous, c'est toujours comme ça...

Voilà, je suis à Montréal, l'excursion organisée partira comme prévue, et demain est un autre jour ! No souci !