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vendredi 4 novembre 2011

Interlude : Les séries de mon enfance (8).

Ah ! Nous regardions ça en famille, au goûter, après l'école, à 17h, quand j'étais en primaire. Bon sang ce générique, quelle classe ! Des enquêtes complètement loufoques, des personnages non moins déjantés bien que réalistes, de l'humour anglais, le flegme britannique dans toute sa splendeur, une complicité entre acteurs qui transparaît à l'écran et rend les épisodes savoureux...Vous ne voyez pas ? "Chapeau-melon et bottes de cuir" ("The Avengers" pour nos amis anglophones), l'âge d'or de la série à savoir les saisons 4 et 5 (1965-1967). Avec le truculent Patrick Daniel MACNEE (1922- ) dans le rôle du so traditionnal british John Wickham Gascoyne Berresford STEED, et la magnifique Diana RIGG (1938- ) dans le rôle d'Emma PEEL. Souvenirs...


Vendredi 21 Octobre 2011 : Trois-Rivières 3, ballade en ville.

Avant et après la visite de la vieille prison de Trois-Rivières, nous avons quand même visité un peu la ville en marge du congrès.

Église de l'Immaculée Conception.

Trois-Rivières est une ville ancienne, contemporaine de la fondation de Québec, bien que des vestiges d'un village amérindien algonquien (probablement des Amérindiens Innus/Montagnais) aient été retrouvés. Le premier poste fut fondé en Juillet 1634 par le Sieur Laviolette, sur ordre de Samuel de CHAMPLAIN (né entre 1567 et 1580, mort en 1635) alors à Québec (fondée en 1608). Le développement de Ville-Marie/Montréal dès 1642, idéalement située sur les Grands Lacs pour commercer avec les Amérindiens, et de Québec comme port maritime atlantique principal ont empêché l'essor de Trois-Rivières, qui ne fut longtemps qu'un poste-étape et une cité vivant de l'industrie du bois.

Maison de Maurice le NOBLET DUPLESSIS (1890-1959)
Premier Ministre de la Province canadienne de Québec (1936-1939 et 1944-1959).

Maison de Chastelain, Manoir de Niverville.

Monument aux Morts de la Première Guerre mondiale (1914-1918).
Ancienne Grande Poste de Trois-Rivières.

Grande Torche de Trois-Rivières, rappelant l'utilité du port fluvio-maritime de Trois-Rivières.

Des vieux bâtiments de l'époque de la Nouvelle-France, il n'en reste plus guère car la ville a été presqu'entièrement rasée par un incendie en 1908. Trois-Rivières présente donc l'aspect typique des villes ouvrières anglo-saxonnes du début XXème siècle. Des maisons assez identiques, en brique rouge. L'industrie papetière dominant la ville, il flotte toujours au-dessus du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Maurice cette odeur particulière de bois broyé, de sulfate et de vapeur de papier, odeur qui a donné à Trois-Rivières sa réputation de ville puante, ce qui est très exagéré. Dans le même genre, une tradition tenace veut que les Trifluviens élèvent des cochons dans leurs appartements, vieux reste de l'époque des grandes familles ouvrières qui se nourrissaient comme ils pouvaient ! Pour ma part, Trois-Rivières m'a fait l'impression d'une petite ville tranquille, assez agréable à vivre.

Hôtel-Dieu des Ursulines.
Parc de l'Hôpital.

Pont Laviolette, franchissant le fleuve Saint-Laurent.

jeudi 3 novembre 2011

Interlude : Les séries de mon enfance (7).

Incontournable, culte, à montrer à tous les enfants et à revoir quand on est adulte. Très fidèles aux bandes dessinées (1929-1986) de Georges Prosper RÉMI "Hergé" (1907-1983), "Les aventures de Tintin" en série télévisée (1991) ont bercé mon enfance de la maternelle à la primaire et même au-delà. Je ne m'en lasse pas.


mercredi 2 novembre 2011

Interlude : Les séries de mon enfance (6).

"Babar" la série télévisée (1989-1993). Ouin ! Toute une époque ! Je me rappelle que je regardais ça en peignoir, le matin ou le soir après le bain. C'était quand on habitait encore Semblançay, donc pareil, allez pas chercher au-delà des mes cinq ans...
Ahlàlà... Babar, le Roi des Éléphants. Sa cousine et sa femme, Céleste. Son petit cousin Arthur éternellement jeune. Ses quatre adorables enfants, Pom, Flore, Alexandre et Isabelle. L'hilarant Zéphir, fonctionnant en trio comique avec les deux autres conseillers : le pompeux Pompadour et le vieux Cornélius. Le méchant,bien sûr, le ridicule Rataxès. Et la Vieille Dame, si digne. Souvenirs...
 
 

Jeudi 20 Octobre 2011 : Trois-Rivières 1, Boréalis.

Il se trouve qu'entre une journée à Tadoussac pour voir les baleines avec mes compatriotes ou participer durant trois jours au congrès de l'Institut d'Histoire de l'Amérique Française (I.H.A.F.) à Trois-Rivières avec les très québécois Alex et Anthony, j'ai opté pour la seconde solution. Qui a dit : "Maso !" ? Nan, c'est un peu plus compliqué que ça, j'ai été averti trop tard pour les baleines, mais je n'ai rien regretté, je me reprendrai au printemps, voilà tout !

Nous voilà donc en après-midi, sous la tempête, la pluie battante et le vent (qui a quand même fait plier un clocher à Sainte-Foy, je vous laisse imaginer la violence...) dans la voiture d'Anthony en direction de Trois-Rivières.

Trois-Rivières. Ville certes ancienne, fondée au temps de la Nouvelle-France comme comptoir étape entre Québec et Montréal, mais qui n'a pas connu un développement similaire à ses voisines et qui a même très longtemps périclité. Pourquoi Trois-Rivières ? Parce que la ville est bâtie sur le delta de la rivière Saint-Maurice (qui donne son nom à la région : la Mauricie) qui se jette dans le fleuve Saint-Laurent, delta qui comporte trois branches très distinctes. La Mauricie étant très boisée, la ville a longtemps dépendu des scieries au début du XIXème siècle, puis de l'industrie du papier par après, industrie qui elle-même est tributaire du bois.

Nous prenons d'abord nos quartiers dans une chambre d'hôte réservée à l'avance. Je vous la conseille. Il y a simplement des chambres, dans le genre Bed & Breakfast, mais également un petit studio meublé très coquet, comprenant une grande pièce à vivre et à coucher, une cuisine équipée et une salle d'eau. Ce que nous avions loué d'ailleurs. Le petit déjeuner est compris, et c'est un repas gastronomique, s'il vous plaît ! Deux nuits pour 80$, c'est très raisonnable. Yolande et René BRONSARD sont des gens charmants qui se feront un plaisir de vous accueillir de Mai à Octobre. Le gîte (et le couvert) est (sont) par ailleurs recommandé(s) par, entre autres, le "Guide du Routard".

Gîte Saint-Laurent
4551, Notre-Dame Ouest
G9A 4Z4 Trois-Rivières


Je précise que ce billet n'est pas sponsorisé.

Le studio. Ne faites pas attention à Anthony qui fait l'andouille sur le lit...

La cuisine.

Le temps d'avaler un sandwich à un Subway sur la Rue des Forges, et nous voilà, en retard, à la visite du musée Boréalis, sis dans une ancienne papeterie, qui raconte donc l'histoire de cette industrie qui a permis l'essor de Trois-Rivières. Cette visite est gracieusement comprise dans l'inscription au colloque (48$ tout de même). Après un topo sur les bûcherons et sur l'histoire industrielle et démographique de la ville, ainsi qu'un exposé sur la fabrication du papier devant une machine à papier en miniature, nous passons aux travaux pratiques. Il faut préciser ici que le groupe était exclusivement composé d'historiens participant au colloque. Quelques étudiants, dont nous, mais surtout pas mal de professeurs. Dommage, ça manquait de grands historiens ! Car nous avons, guidés par des consignes pour les enfants (et dites sur le ton qui va avec), fabriqué notre propre papier ! Il aurait été drôle de voir nos professeurs, nos références, nos maîtres à penser, les mains dans le papier ! Nan, franchement, c'est dommage. Je remercie en passant monsieur Patrice GROULX, éminent professeur et chargé de cours à l'Université Laval que j'ai eu comme enseignant l'an passé, qui peu désireux de mettre la main à la pâte (à papier) ne s'est néanmoins pas fait prier pour jouer les photographes avec mon appareil, immortalisant ainsi ces instants amusants. Les photos sont un peu sombres, c'est ma faute, je n'avais pas rétabli le flash. Quoi qu'il en soit, j'ai gagné une idée d'activité à faire faire aux enfants pour les prochaines colonies de vacances, moi !


Machine à papier. Et je vous assure que ce n'est qu'une miniature, les vraies sont dix, vingt, cinquante fois plus grandes !



Merci encore monsieur Groulx pour les photos.

La visite s'est ensuite achevée par les sous-terrains, réservoirs d'eau, en suivant un jeu de piste et de questions, toujours pour les enfants et sur le thème d'Halloween. Il fallait voir tous ces brillants intellectuels retomber en enfance... Ne surestimez pas l'éclairage des lieux, c'est mon flash qui est très puissant.

La salle des pompes, les arcades du réservoir sont dans la salle à gauche.

Ensuite, nous sommes retournés dans nos pénates pour finalement nous coucher fort tard.

vendredi 28 octobre 2011

Interlude : Les séries de mon enfance (5).

J'ai toujours adoré la mer et les images sous-marines. Je ne sais pas combien de fois j'ai regardé chacun des quatre-vingt-huit épisodes de la série "Fipper le Dauphin" (1964-1966) quand j'étais en maternelle et en primaire mais un certain nombre pour ne pas dire un nombre certain ! Et ce générique... Toute une époque !


À propos...

J'avais parlé il y a deux semaines des résultats du premier tour de la primaire socialiste. Suite à quelques problèmes personnels, j'ai oublié le second résultat.

Ce sera donc François Gérard Georges HOLLANDE (1954- ), élu le Dimanche 16 Octobre 2011 à plus de 56% des suffrages exprimés, le candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2012. Il faudra compter sur l'Union pour un Mouvement Populaire (U.M.P.) bien sûr, la droite de plus en plus ultra-libérale. Mais il faudra aussi compter sur le Front National, dont plus personne ne parle mais qui est toujours là avec ses presque 20% d'intentions de vote... Ne reste donc plus qu'à se rassembler vraiment, et à soigner la campagne. Pas comme en 2007.


Quant à la primaire socialiste, certains ont critiqué le côté payant, 1€ minium, plus sur la base du volontariat. Certains aussi ont pointé du doigt le coût des élections. Mais avec plus de trois millions de participants au second tour, et une moyenne récoltée de 1,77€ par personne (ce qui détruit l'hypothèse comme quoi les opposants de droite sont allés voter pour élire le candidat ayant le moins de chances en 2012...), le Parti Socialiste (P.S.) est largement rentré dans ses frais.

Et j'approuve cette forme de démocratie directe. Même si mes idées sont plus proches du Front de Gauche que du Parti Socialiste ces temps-ci. Le fait est que la gauche a perdu son électorat, elle l'a même abandonné. Il est temps pour elle de le retrouver. Mais pour ça, il faut donner un grand coup de barre à bâbord toute, et cela passe par l'arrivée des Socialistes au pouvoir. Je suis intimement convaincu que la gauche n'est pas morte. Je suis convaincu que le Socialisme originel peut refaire surface, par les urnes. j'ai toute confiance en la démocratie. J'espère encore en l'avenir. J'espère vivre assez vieux pour voir l'éclosion d'une société sociale et démocratique, et vivre assez vieux pour y participer. J'y crois encore.


lundi 24 octobre 2011

Interlude : Les séries de mon enfance (4).

Rhââ ! Que de souvenirs quand ils l'ont rediffusé en 2008, on regardait ça en famille avec les parents en soupant, le dimanche en début de soirée, juste avant "Inspecteur Barnaby" (1997- ), que je regardais aussi, d'abord. Mais là, je vous emmène presque vingt ans en arrière. Car de 1993 à 1995 je suivais les épisodes colorisés de "Zorro" (1957-1961), la série produite par les Studios Disney. Et comme tous les petits gamins, j'aimais bien m'identifier au justicier masqué alias Don Diego de la Vega, magistralement interprété par l'excellent Armand Joseph CATALANO "Guy WILLIAMS" (1924-1989). Et je ris encore des gags à répétition du duo comique formé par Bernardo (interprété par le très bon Eugene SEARCH "Gene SHELDON" [1908-1982]) et le Sergent Maurizio Demetrio Lopez GARCIA (par le comique Henry CALVIN [1918-1975]). Et la musique... Qui peut oublier la musique de William LAVA (1911-1971) ?


Ecureuil Noir.

Je vous avais bien dit qu'il y en avait ! Et ils sont moins farouches à Trois-Rivières qu'à Québec dirait-on...




dimanche 16 octobre 2011

Interlude.

Je ne suis pas si nul que ça en anglais, je sais que les paroles ne s'appliquent pas trop, mais j'aime bien l'air en ces temps déprimants. En plus, ça va bien avec la météo, vous ne trouvez pas ? Eva MENDES (1974- ), "The Windmills of Your Mind" (1968), de Michel LEGRAND (1932- ) et d'Alan (1925- ) et Marilyn (1929- ) BERGMAN.