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dimanche 16 octobre 2011

Un coup de spleen...

Bon, bon, bon...

Il y a des jours comme ça où on se dit qu'on aurait mieux fait de rester couché.

Ca a commencé Jeudi 13 Octobre 2011. Je foire royalement mon oral au Séminaire du Québec Préindustriel, j'ai mon corpus à refaire. Youpi ! Comme si je n'avais déjà pas assez de travail ! Je m'y remets donc l'après-midi. Mais je cours trop de lièvres à la fois, je fonctionne à flux tendu et ce n''est pas bon ni pour mon efficacité, ni pour mes nerfs. Soudain, PAF ! Le problème technique de trop. Je les collectionne depuis trois semaines et ça nuit franchement à mon efficacité. Là, c'est la goutte d'eau qui met le feu aux poudres, provoquant une étincelle qui fait déborder le vase. Burn-out. Craquage. Explosion. Ras-le-bol. J'ai poussé un hurlement à mi-chemin entre la plainte et le rugissement, ce qui a inquiété tout l'étage, je me suis fait regardé bizarrement... Évidemment, ce cri de rage a été suivi d'une volée de jurons qu'il serait indécent de retranscrire sur un blog également destiné au jeune public.

Okay ! On se calme, on prend une pause, on va se descendre une bière avec les autres membres du Centre Interuniversitaire d’Études Québécoises (C.I.É.Q.), et on prévoit une journée pyjama pour le lendemain, car c'est bien connu : "demain est un autre jour"...

Ouais...

En effet...

Mais c'est pas tout à fait comme ça que je voyais ma journée de repos...

Vendredi 15 Octobre 2011. Je me lève assez tôt. J'allume machinalement mon ordinateur, MSN, Skype, etc... franchement décidé à surfer sur le Web et à ne rien faire du tout. Et là, PAF ! Une mauvaise nouvelle. Et pas la moitié d'une ! Une vraie claque, le genre que t'as même pas vu arriver, que tu te prends tout dans la tronche et que tu passes la journée à ramasser tes dents ! Un coup de pied aux fesses en pleine poire ! Nouvelle qui m'a d'ailleurs inspiré ce triste poème : "LE CHOC".

Tellement inattendu. Mes aïeux, quel drame !
Homme ? Pas tout à fait. Responsable ? Hélas, déjà...
Où porter mon regard ? Comment cacher mes larmes ?
Mais bon sang pourquoi ? Comment réagir à ça ?!

Abandonner l'honneur, se laisser déprimer ?
S'abandonner à la colère, compréhensible ?
S'énerver, agir trop vite et le regretter ?
Ecrasé. Détruit et touché en pleine cible...

Doit-on chercher des causes ou alors des coupables ?
Réflexion faite, s'estimer ou non responsable ?
Oh ! Colère ! Haine ! Violence ! Hésitation ! Chagrin !

Gardons la tête froide. Pensons logiquement.
Ultime effort : calmons-nous, parlons doucement,
Et trouvons la solution pour le bien commun.

Bref. La matinée se passe, je rallume après dîner. Et là, re-PAF ! Encore une mauvaise nouvelle. OKAY ! Ca continue ! Bon, après la couleuvre de la matinée, qui me reste toujours en travers de la gorge, celle-là passe presque toute seule...


J'essaie de noyer mon chagrin dans le travail, rien à faire. Quand je travaille, je fais n'importe quoi, et quand je ne travaille pas j'ai envie de pleurer. Donc bon, tant pis ! Un verre de lait chocolaté (c'est bon pour le moral) et au lit ! Demain est un autre jour !

Ouais...

Vous savez quoi ?

Encore raté...

Jamais deux sans trois, j'aurais dû m'en douter... Je me lève tôt (mal dormi), j'allume mon ordinateur, MSN, Skype, etc... Et là, hein ? Devinez ? Voui m'sieurs-dames ! Re-re-PAF, une troisième mauvaise nouvelle. Ma parole, c'est à me dégoûter d'allumer mon PC de peur de ce qu'il va m'annoncer ! Là, je me dis :
_"Rémi, mon cher vieil ami, tu te trouves dans une situation qui mêle habilement Loi de Murphy (connue aussi sous le nom de Loi de l'Emmerdement Général ou encore Pourquoi la tartine tombe-t-elle toujours du côté du beurre quand votre belle-mère vient habiter chez vous ?) et Loi des Séries (apprise en classe de 1ère Scientifique, je laisse à mes amis poursuivant des études scientifiques le soin de me préciser si la-dite suite est première ou numérique, moi je ne sais plus faire la différence... trop loin...). Devant ce fait accompli, ne te reste plus qu'à faire le dos rond et attendre que ça passe. Une fois au fond, il te restera plus qu'à remonter."
Sur ces sages paroles, je me résigne. Ca va aller mieux, un jour ou l'autre. Donc : positivons !

À 14h, PAF again, quatrième mauvaise nouvelle. Away ! Happy ! Haha ! Même pas mal ! Allez-y cognez ! C'est gratuit ! Au point où j'en suis, mieux vaut en rire, hein ! On va pas pleurer non plus ! Merci Môman pour ce bel état d'esprit que tu m'as donné !


Bilan positif et résigné :
Bon, pas pire. L'oral foiré, ça se rattrape. Le boulot en retard, je pense que les profs vont comprendre qu'il y a des situations particulières... Pis de toutes façons, je vais m'y remettre en confiance.
Les mauvaises nouvelles, sur quatre, y'en a trois qui sont digérables. C'est la première qui m'a vraiment fait mal. La couleuvre est avalée mais me reste franchement sur l'estomac, sans mauvais jeu de mots.
Mais bon, on va faire face, n'est-ce pas ? J'ai toujours su catalyser mes sentiments négatifs pour finalement et au moment le plus inattendu ressurgir plus fort et victorieux ! Donc là, je vois pas pourquoi ça changerait !
D'autant que mes amis ne m'ont pas lâché dans l'affaire, j'ai trouvé chez eux soutien et réconfort, et ils savent que j'en ferais de même pour eux, c'est fait pour ça les amis ! Les amis ET un ancien professeur, grand et excellent homme, dont les conseils se sont toujours révélés d'une grande aide, et que je remercie profondément.
Et puis, y'a quand même eu deux bonnes nouvelles dans le lot !
1°) Sur la facture pour le loyer d'Octobre 2011, j'ai été remboursé d'un trop perçu d'1,25$CAD sur les 294$CAD du mois précédent ! Yahou !
2°) Mon article "Pour une démocratie directe", à paraître sous peu dans "Éthique Publique, revue internationale d'éthique sociétale et gouvernementale" d'Automne 2011 me vaut d'être invité en tant qu'intervenant à une table ronde ouverte pour la Nuit des Libertés au Musée de la Civilisation à Québec, le Jeudi 17 Novembre 2011. Amis québécois, vous êtes les bienvenus !

Donc, positif ! + + + + + + + + + + +

Allez ! Un verre de lait chocolaté (c'est bon pour le moral) et au lit ! Demain est un autre jour...

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