Il
y a 150 ans était publié l'un des plus grands romans de l'Histoire de
la Littérature. Pilier de l’œuvre de son auteur, monument incontournable
de la littérature française et même internationale, c'est un livre
qu'il faut avoir lu, quelles que soient ses opinions ou ses idées.
"Les Misérables" (1862).
Physiquement, le livre est un véritable pavé, admettons-le, mais un pavé qui se lit bien. 365 chapitres répartis en 48 parties divisant 5 tomes ("Fantine", "Cosette", "Marius", "L'idylle rue Plumet et l'épopée rue Saint-Denis" et "Jean Valjean").
Les misères ont changé, mais elles sont encore là. Les régimes politiques et la démocratie ont évolué, pourtant il reste encore des progrès à faire. Ce roman est encore très actuel. Les écologistes eux-mêmes y trouveraient leur compte par certaines solutions proposées. Reflet d'une époque mais surtout reflet de l'âme humaine qui, elle, ne change pas.
Les misères ont changé, mais elles sont encore là. Les régimes politiques et la démocratie ont évolué, pourtant il reste encore des progrès à faire. Ce roman est encore très actuel. Les écologistes eux-mêmes y trouveraient leur compte par certaines solutions proposées. Reflet d'une époque mais surtout reflet de l'âme humaine qui, elle, ne change pas.
Victor
Marie HUGO (1802-1885), dont on a fêté le 23 Février 2012 le 210ème
anniversaire, a mis 31 ans à écrire ce roman magistral.
Une
grosse moitié du livre est écrite entre 1831 et 1848, après une
interruption pour écrire "Claude Gueux" en 1834. Sans surprise, on y
retrouve les thèmes de l'âme humaine dans le forçat, les liens entre la
misère et la délinquance, la question de la justesse des peines, de
l'efficacité de la justice et de la peine de mort, déjà présents dans "Le dernier jour d'un condamné" (1829) et dans "Claude Gueux".
On y trouve également des descriptions réalistes et des propositions
politiques, organisationnelles ou structurelles de certains problèmes de
l'époque.
Puis
c'est l'exil, de 1852 à 1870, suite à l'instauration du Second Empire
français (1851-1870). D'abord au Royaume de Belgique (1852), puis sur
l'Île anglo-normande de Jersey (1852-1855) et l'Île anglo-normande de
Guernesey (1855-1870), morceaux d'Angleterre au large des côtes
françaises. Il reprend l'écriture en 1855 et l'achève en 1862. De cette
époque d'écriture, il ressort surtout les grandes pages lyriques (le
fameux Lyrisme hugolien) et nostalgiques
propres à l'auteur loin de sa patrie. Le passage de Waterloo, une part
non négligeable de l'épopée des barricades, les grandes réflexions
internes de Jean VALJEAN et beaucoup de descriptions de Paris
(réécrites).
"Les Misérables",
bénéficiant de l'amnistie impériale française de 1859, est publié dans
l'Hexagone et dans toute l'Europe et rencontre un franc succès, qui ne
s'est jamais démenti depuis.
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