De
retour de colo, que faire dans le Berry ? Rien... Mais de temps en
temps, ça fait du bien. À Bourges, la live-box ne fonctionne pas
(problème réparé depuis) et qu'importe puisque tout le monde est dans le
Sancerrois. Tant pis pour Internet, ce n'est d'ailleurs pas le besoin
que j'en ai cette année. Cela change tellement de 2011 où, pour une
affaire de paperasses, de réinscription, de visa, etc... nous étions
quotidiennement obligés de faire quelques dizaines de kilomètres
(aller-retour) pour suivre l'affaire, écrire, téléphoner, réagir, etc...
avec l'angoisse de ne pas pouvoir repartir au Québec faute de visa dans
le délai imparti... On sait dans quel état de fatigue j'avais attaqué
la session d'Automne 2011 à l'Université Laval.
Cette
année, rien. Je n'ai rien fait de toute la fin de mon mois de Juillet
chez mes grand-parents. Les journées s'écoulaient doucement. Je me
levais tard le matin, ce que je ne faisais pas il y a encore quelques
années, mais entre la fatigue physique de la colonie de vacances et la
fatigue intellectuelle et morale accumulée durant toute l'année
2011-2012 (grève incluse), j'avais du sommeil à rattraper. Le matin, ça
alternait entre commissions, jardinage (assez réduit d'ailleurs, peu de
fruits à ramasser et pas de potager à entretenir tant le mauvais temps
depuis Mars 2012 a sinistré tous les types de cultures en France cette
année), peinture de figurines (non achevée d'ailleurs, c'est malin...),
jeux video (pardonnez-moi, ça me manquait, je n'y avais pour ainsi dire
pas touché depuis Noël 2011), repos, lecture (je lisais et relisais "Les Misérables" [1862] de Victor Marie HUGO [1802-1885]), bref... Farniente.
Pas de tennis non plus, sinon quelques balles avec mon grand-père, mon
père étant blessé au talon. Beaucoup de parties du jeu de société de Mémoire 44
contre mon père (campagne de l'Océan Pacifique) Quelques balades dans
et autour de Crézancy-en-Sancerre, qui m'ont permis de photographier
(pour la première fois) ces lieux qui ont bercé une partie non
négligeable de mon enfance et d'où ma famille est originaire.
Comme
vous le voyez, beaucoup de vignes, le vin de Sancerre étant une
composante économique importante de la région. Et encore sommes-nous à
la limite du Pays Fort, plus axé sur les autres cultures et l'élevage,
secteur en peine actuellement, et donc moins riche. Cela se voit dans
les villages. Non pas que Crézancy soit très peuplé, mais les villages
du Pays Fort sont de plus en plus fantômes...
La dernière photo est prise dans le jardin.
La
quatrième photo, quel intérêt ? Il se trouve que Paulin ROULIN
(1882-1972), affectueusement surnommé "Papa Titi", était mon
arrière-arrière-grand-père, le grand père de ma grand-mère paternelle,
tonnelier, maire de Crézancy-en-Sancerre sans discontinuer du milieu des
années 1920 au milieu des années 1950. Le camping porte son nom. Et
encore, le statut a changé. Il n'y a pas si longtemps, c'était encore le
Stade municipal Paulin ROULIN, car au fond du camping se trouve le
stade de football (bon, de soccer...), dont les vestiaires (de même que
l'accueil du camping) se trouvent dans l'ancienne Gare de la Ligne du
Tacot (train local desservant les communes du Sancerrois et les reliant
aux villes et agglomérations plus importantes du Département du Cher) de
Crézancy-en-Sancerre, le long d'une ligne métrique aujourd'hui disparue
(ne subsistent que quelques chemins bien nommés "la Ligne" et qui
traversait notre jardin. On regrette bien aujourd'hui ce moyen de
transport qui désenclavait quand même beaucoup les communes isolées des
collines.
Quant à
la sixième photographie, il s'agit de l'École élémentaire publique de
Crézancy-en-Sancerre (anciennement École de Garçons, l'École de Filles
étant l'actuelle Salle des Fêtes) et son logement de fonction
(aujourd'hui inoccupé) où a enseigné mon arrière-grand-père (père de mon
grand-père) de 1932 à 1954, Albert Roger BOUGUET (1899-1989)
affectueusement surnommé "Pépère", et où a donc vécu sa famille. À
noter que cet arrière-grand-père a aussi été maire de
Crézancy-en-Sancerre durant un mandat à la suite de Paulin ROULIN.
Voilà, famille bien ancrée donc...
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