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jeudi 2 juin 2011

Fin Mai 1871 : la Répression


Dans la matinée du 29 Mai 1871, la garnison communarde du Fort de Vincennes, commandée par le colonel Delorme, se rend aux Allemands. La Commune de Paris a vécu.


Les Versaillais arrivent en début d'après-midi et font fusiller neuf officiers, dont Delorme, dans les douves.

Dans Paris, la chasse aux Communards se poursuit. On recherche ceux qui ont la trace d'une crosse au creux de l'épaule, de la poudre sur les doigts, des blessures par balles, etc... On dénonce, on arrête, on emprisonne, on fusille, la répression ne connaît aucune limite. À l'image de ce Brésilien moustachu qui, pris pour Georges CLEMENCEAU (1841-1929) qui avait pourtant quitté Paris le 10 Mai 1871, qui a manqué d'être fusillé suite à une "preuve" avancée par un officier français qui avait été au Mexique et qui disait que tous les Américains du Sud parlaient Espagnol, or l'inculpé ne comprenait pas ce qu'on lui disait dans cette langue, et pour cause puisqu'au Brésil on parle Portugais ! Il fallut l'intervention in extremis du Consul du Brésil pour éviter l'incident diplomatique.


Comme le camp de prisonniers du Bois de Boulogne (nord-ouest de Paris) s'engorge, le général Ernest Louis Octave COURTOT de Cissey (1810-1882) fait de la place à coups de mitrailleuse. On ne connait pas le nombre exact de victimes qui sont tombées là, à peu près au même endroit où trente-cinq résistants seront fusillés les 16-17 Août 1944 par les Nazis.

 Ernest COURTOT de Cissey

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