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samedi 25 juin 2011

Le joli mois de juin (2011)

Bon...

Après presque un mois d'un silence forcé, je reprends ici mon clavier pour donner quelques nouvelles d'un français accueilli au Québec et qui se retrouve temporairement exilé en France.

J'avais naïvement cru que j'aurais un mois de vacances entre la fin de la session universitaire et mes colonies de vacances.

Raté...

C'était sans compter :
_mes affaires éparpillées aux quatre coins de la région Centre.
_une paperasserie à trier jusque par dessus la tête, et dont les documents eux-mêmes étaient éparpillés.
_des rendez-vous médicaux plus moins utiles que plus.
_des heures en train parce que je suis un automobiliste qualifié mais sans véhicule.
_des heures en ville à pester contre l'administration.
_une vie troglodyte qui ne m'a guère réussie.
_cinquante kilos de bagages à me trimbaler faute de pouvoir les poser dans un endroit convenablement utile.
_un chez-moi approximatif car disparu.

Bref...

Là, je reviens de Bretagne. J'ai quand même pris le taureau par les cornes en bloquant trois jours pour aller voir des amis que je n'avais pas vu depuis deux ans.




Sinon, de mes journées en ville, je retiens juste que la France est en travaux, que c'est un foutoir pas possible, et que rien n'a changé dans l'administration. Et, ô rage, quand je pense que j'ai passé la journée à Tours le Vendredi 17 Juin 2011, que j'ai suivi dans un sens et dans l'autre la Rue Nationale une dizaine de fois (au bas mot), que je suis donc passé dix fois devant la Boîte à Livres et que RIEN n'indiquait que s'y trouvait ce jour Bernard PIVOT (1935- ), ce grand champion de la Langue Française, cet homme admirable et admiré (et que j'admire moi-même) qui a su donner du piment à mes années de collégien lorsque je participais à ses dictées (avec une certaine réussite)... Fi, c'est rageant ! Je n'ai pas pu aller le voir !




Enfin bon, j'ai quand même pris un café avec un ami. Sous la pluie. Et j'ai failli, par habitude, attraper le bus T.E.R. (Train Express Régional) de 16h25 direction Saint-Christophe-sur-le-Nay, pour descendre à Neuillé-Pont-Pierre/Gendarmerie, traverser le carrefour Route de Paris / Route du Mans autrefois dangereux et maintenant serein grâce aux radars de feu (autrefois les gens accéléraient pour passer au rouge, maintenant ils ralentissent pour s'arrêter au vert), suivre l'Avenue du Général de Gaulle, ce vieux chemin que j'ai parcouru à pied tant de fois pour aller à l'école et au collège, avec toujours ce petit pincement de nostalgie, pour arriver devant ce qui fut ma maison (maintenant vendue et le terrain divisé entre promoteurs), m'adonner à quelques minutes de gâteries niaiseuses avec mon chat, puis aller me prendre un bon bain pour déstresser de la journée, tout en écoutant tomber la pluie sur le velux, tandis que le chat squatterait mon lit...

Mais tout n'est pas si pire. J'ai recontacté un grand ami dont j'étais sans nouvelles depuis un an (j'avais la mauvais adresse mail), et j'ai retrouvé une camarade de classe de Terminale S5, par hasard dans le train Nantes-Orléans.

Je devais voir une copine. Je devais préparer mes colos. Je devais réviser mes premiers secours. Pis, accessoirement, je devais me reposer aussi...

Enfin...

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