Dans le cadre du prenant séminaire "Projet de Mémoire", nous avons un gros travail à rendre le Lundi 20 Février 2012. Travail qui doit consacrer deux mois d'efforts intensifs en recherches historiographiques, de dépoussiérage de vieilles paperasses aux archives et d'yeux globuleux explosés sur les visionneuses de microfilms. Forcément, la phase de rédaction en fin de période ressemble méchamment à un rush, campement au bureau du Centre Interuniversitaire d’Études Québécoises (C.I.É.Q.) à toute heure et fins de semaines incluses.
Bref, nous nous retrouvons donc avec mon grand ami Alex, seuls dans un Pavillon Charles de KONINCK absolument désert, dérangés seulement par le doux ronronnement du réfrigérateur de la salle. Pour tenir, nous fonctionnons essentiellement avec du thé. Hélas, à force de consommer, ne nous reste plus que du thé vert, rassurant quant au bon fonctionnement de notre système rénal mais par contrecoup grandement nuisible à notre productivité... Il faut donc d'urgence racheter du thé ! Et comme travailler trop finit par attaquer irrémédiablement le cerveau, pour se souvenir de cet achat, force a été de nous en remettre à des moyens certes étranges mais efficaces.
Alex se décidant soudain à y aller et me montrant la direction à suivre, en m'assommant... comme d'habitude. Ce ne sera jamais que sa 272ème tentative de m'assassiner sous le prétexte de me montrer quelque chose.
Nous venons de nous rendre compte qu'avec chacun un bandeau sur les yeux, on pouvait pas lire ce qu'il y avait d'écrit sur l'autre. Nous avons donc tiré à la courte-paille celui qui servirait de panneau indicateur. Je vous ai déjà parlé de ma chance aux jeux de hasard ?
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