Mise en contexte pour nos amis européens :
Le papier québécois est plus fin que le papier français. Ce n'est pas une question de qualité, c'est une question de... j'en sais trop rien... d'habitude sûrement... Enfin bref, c'est comme ça. Mais quand je dis fin, c'est vraiment fin ! Pour vous dire, je ne peux pas écrire au stylo-plume dessus sans avoir une retranscription de mon texte sur la table. Par ailleurs, il est aussi plus sec que le papier français (donc moins lourd), il boit donc toute une cartouche d'encre pour une page. Enfin bref, vous avez suivi, un papier fin et sec, donc très léger.
Contexte :
J'ai un bilan historiographique à rendre pour dans deux jours. Ca fait plus d'un mois et demi que j'épluche des livres, retient des citations, note, référence, etc... Bref, je me retrouve avec une montagne (au sens propre) de paperasse. Vient l'heure de rédiger. Mais c'est un tel foutoir ! Rien n'est organisé ! Des notes sur différents choses au sein d'une même feuille, des post-it qui ne collent plus tellement ils ont servi, pfou ! Sûr, si je laisse ça comme ça, je vais oublier des trucs, ça va pas louper !
Donc, vas-y que je te classe tout ça, découpe les feuilles en fonction de quoi parlent les notes (en demi-feuilles, en quarts de feuilles, en dixièmes de feuilles même !), fais des confettis (ben oui, y'a juste une ligne des fois, et pourtant ça a son importance), classe et trie tout ça en trois piles (une pour chaque champ de recherches) organisées de haut en bas par ordre décroissant d'importance, là, juste à droite de mon PC, à portée de main, très bien.
Fier de moi, je m'accorde une méritée pause souper. Je rapproche donc le sac de chips aux épices (déjà ouvert) de mon auguste personne. Mais j'ai dû le poser un peu fort, et il s'en échappe un léger nuage de poussières d'épices. Rien de grave si cela n'avait pas été chatouiller mes délicates narines déjà sensibilisées par le froid de ces derniers jours.
Les faits :
Pis là, ben ça a pas loupé. Envie d'éternuer. Pis méchamment encore. Le genre de truc que tu sens monter, énorme, irrésistible, le raz-de-marée, l'apocalypse, tu sais pas d'où ça vient mais tu sais comment ça va sortir.
Panique. Oulà. Aaaatt.... Non, pas sur le PC ! Aaaaatttttt !!!!..... Vite, se tourner ! Où ? On s'en fout ! Partout mais pas sur l'écran ! Aaaaaaatttt !!!.... Aaaaaaa.... À droite, toute ! Vite !
ATCHOUM !!!!!!!!!*
*Avec les mains devant la bouche, quand même, hein ;) !
Moralité :
Snirfl ! (Beuârk !)
...
...
Les mains devant la bouche ont juste servi (Beuârk ! bis) à stopper les P.S.N.I. (Particules Solides Non-Identifiées), pas le souffle d'air violemment expiré.
...
...
Je viens de reconsidérer le sens de l'expression "feuille volante".
...
...
Ca c'est con...
...
...
Je vous laisse, j'ai un tri à refaire...
P.S. : Notez que cette fois-ci, les fourchettes n'y étaient pour rien...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire