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dimanche 27 novembre 2011

Jeudi 17 Novembre 2011 : la Nuit des Libertés.

Non pas qu'il y ait grand chose à raconter ou à montrer.

Je tiens déjà à remercier tout ceux qui m'ont soutenu dans ce projet, depuis monsieur Arnaud DECROIX, professeur du cours sur l'Europe des Lumières l'an passé qui m'a mis le pied à l'étrier pour la rédaction d'un article pour le périodique "Éthique Publique, revue internationale d'éthique sociétale et gouvernementale", mes anciens professeurs (de collège et d'université) et mes amis qui ont pris le temps de lire et d'émettre des avis sur le-dit article, à tous mes collègues bénévoles de cette soirée, en passant par tous ceux (professeurs, amis, anonymes) qui m'ont apporté leur soutien et leurs conseils en prévision de l'évènement ou qui en ont fait la publicité.

Me voilà donc, en costume mais sans cravate, au Musée de la Civilisation, à Québec, pour la Nuit des Libertés.

Grâce à mon article "Pour une démocratie directe" (à paraître dans le numéro d'automne 2011 d'"Éthique Publique), j'ai été invité à une table-ronde nommée "Réinventer la Démocratie", avec deux condisciples étudiants de l'Université Laval (un économiste et un philosophe) également lauréats du concours "Notre démocratie" organisée par le périodique. Ma perspective historienne sur la démocratie en France s'est retrouvée enrichie par une vision plus québécoise par mon camarade économiste, tandis que notre ami philosophe abordait plutôt la notion de "Démocratie" et de "Responsabilité" du point de vue des gens. Mais nous nous retrouvions tous sur un point : la réinvention de la démocratie passait par une plus grande responsabilisation des citoyens et des représentants pour se diriger vers un modèle de démocratie directe. Et cela a fait consensus au sein du public, de sorte que le débat a tourné sur les moyens à mettre en œuvre pour arriver à cette fin plutôt que de la discuter.
Néanmoins, une trentaine d'articles ont été retenue pour le numéro d'Automne 2011 d’"Éthique Publique", et d'autres points de vue (notamment d'auteurs d'Afrique du Nord et de l'Est) sont à considérer. Je vous engage donc vivement à vous procurer ce numéro ou à le consulter par internet dès Février 2012.

Suite à la table-ronde, j'ai enfile le foulard blanc des bénévoles (j'appris d'ailleurs que j'étais le seul intervenant-bénévole de la soirée...) et me suis dirigé vers mon poste : l'Auditorium Roland ARPIN. Notre mission, avec mes deux collègues, consistait à donner la parole au public durant les tables-rondes, nous assurer que les horaires étaient respectées et que tous les évènements s'enchaînaient bien. À l'issue de la table-ronde "Quelle place pour les humanités dans l'université de demain", j'ai eu l'occasion de rencontrer le philosophe Jean-François MATTÉI (1941- ), ainsi que le Petit Prince en personne : Thomas de KONINCK (1934- ), fils de Charles de KONINCK (1906-1965) qui a accueilli Antoine Marie Jean-Baptiste Roger de SAINT-EXUPÉRY (1900-1944) lors de son exil au Canada en 1942.


S'ensuivit des lectures, mais surtout un concert de Paule-Andrée CASSIDY, reprenant diverses chansons parlant de liberté. Son interprétation du "Chant des Partisans" (1942) me fait encore frissonner.

Hélas, je n'ai pas eu le temps de vraiment profiter de la soirée, mais il y avait de l'animation. Body-painting, lectures publiques, livres et textes sur la liberté, show surprise des Indignés de Québec, concours d'affiches, etc... Il s'est même passé des choses bizarres dans les escaliers, que certains appellent de l'art conceptuel. La soirée a été un succès avec plus de 1.500 visiteurs au plus fort de l'évènement. J'ai pris quelques clichés au jeté, au hasard de mes déplacements.








Les conférences de la Nuit des Libertés ont été filmées, de même qu'une partie de l'évènement. La diffusion est attendue sur Canal-Savoir d'ici le Printemps 2012. On me tient au courant et je vous tiens au jus.

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