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mardi 13 septembre 2011

Billet d'Humeur n° 3 : un manque obscur.

Je devrais avoir honte. Eh bien non. Que me manque-t-il ? Des VACANCES. Des vraies. Du genre de celles où on se réveille le matin avec la sensation agréable qu'on va passer une bonne journée puisque l'on a RIEN À FAIRE, rien à penser, aucun travail en attente pour tarauder un coin de notre cerveau alors qu'on se la coule douce.
 
Mon été mouvementé ne m'a pas permis une seule fois de connaître ce sentiment. Toujours penser aux papiers, toujours surveiller Internet en quête de nouvelles. Toujours un coup de téléphone important à passer. Toujours devoir aller à Bourges le soir. Je regrette ce temps où je jouais à la Game Boy ou lisait le matin dans mon lit, avant de descendre déjeuner en regardant une niaiserie à la télévision. Où je pouvais déambuler à ma guise sans contraintes. Manger à mon heure. Jouer avec mon chat pendant des heures. Pester gentiment, glace à la main, contre Maman qui monopolise la chaise longue ET le chat. S'occuper les mains avec du modélisme en prenant le temps de s'appliquer (et non pas expédier une maquette en quatre jours comme le mois dernier...). Appeler un ami pour se voir le jour-même ou le lendemain, Rien d'urgent. Travailler un petit peu, s'organiser pour ses devoirs ou son travail, s'organiser tellement bien qu'on y prend plaisir en pensant au poids que ça nous libère de le faire quand on a le temps. Faire un tour de rollers (pardon, de patins à roues alignées) ou de vélo.S'allonger dans l'herbe, ne penser à rien. Voir sa blonde et en profiter. Ou, dans un autre cadre, profiter du dépaysement en se disant qu'ici ou chez soi c'est pareil : FARNIENTE ET RIEN À FAIRE. Se la couler douce. Se reposer vraiment. Tout simplement.
 
Cela me manque. L'été prochain ? Peut-être ? Avec un mémoire en cours...
 

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