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dimanche 25 septembre 2011

Samedi 24 Septembre 2011 : Virée des Couleurs au Mont Sainte-Anne.

Dubitatif. J'étais dubitatif au vu de la date de la sortie, trop tôt dans la saison. Enfin, on verra bien. Beaucoup de monde encore dans cette excursion organisée par le Bureau de la Vie Étudiante (B.V.E.). Je me retrouve dans l'autobus aux côtés d'un groupe de Vietnamiens et nous entamons la discussion. Les deux bénévoles du B.V.E. ne se contentant que des instructions d'usage, sans plus, je m'improvise guide touristique pour mes compagnons asiatiques, leur montrant les différentes choses vues lors du trajet routier.

Une fois sur place, mes craintes se confirment. Certes, les couleurs s'en viennent, mais ce n'est pas aussi éclatant que l'an dernier,je vous laisse comparer les photos à suivre avec celle de l'article publié l'an dernier, . Descendus du bus, nous retrouvons d'autres personnes, des parrains étrangers, des amis de résidences, etc... Parmi eux, Simon, chez qui j'avais été passer le Réveillon du Nouvel An. Comme quoi, le hasard !



C'est un groupe pour le moins cosmopolite qui s'élance sur la Piste Verte La Pichard pour escalader le sommet. Récapitulatif :
_1 Québécois pur souche (Simon).
_1 Canadien Terre-Neuvien en étude de relations internationales, qui parle un français impeccable, bien qu'il le nie et qu'il cherche à dissimuler son charmant accent britannique qu'il trouve laid (alors que non, au contraire).
_1 Française et 1 Français (Bibi).
_1 Belge une fois Wallonne.
_3 Mexicaines.
_1 Vietnamien (lâché en route) et 4 Vietnamiennes (dont 2 lâchées en route).



Seulement voilà, c'est l’Été Indien ici au Québec. 31°C toute la journée, soleil de plomb et un sentier pas si facile que ça. Le Vietnamien et sa copine nous lâchent. Nous nous accordons de longues pauses, prétextes à des échanges culturelles enrichissants. Les Vietnamiens ont appris le sens du mot "Insectophobe", dubitatifs. Ca n'existe pas chez eux, ils les mangent les insectes ! Les Mexicains aussi d'ailleurs, c'est plein de protéines ces bêtes-là. Faudra que j'essaye un jour, tiens... Les petites bêtes ne mangent pas les grosses. À mi-pente, je tombe le T-shirt (trempé de sueur), écrasé par la chaleur, nous sommes à cour d'eau. Il était temps d'arriver au sommet. Repos. Juste le temps d'une photo avec Étienne BRÛLÉ, le Fantôme du Mont Sainte-Anne, arrivé en 1608, ami des Amérindiens Innus/Montagnais qui n'ont rien trouvé de mieux à faire que de le brûler et de le placer entre les mains du Temps. Quatre-cents ans qu'il est là, il commence à trouver le temps long. Simon et quelques autres descendent en télécabine.



La majorité du groupe décide de descendre par le Sentier des Pionniers. Seulement voilà, on a pris trop de temps au sommet. Si on veut attraper le bus, il faut foncer. Nous marchons, mais vite. Une chute aurait franchement pu mal finir, et mon amie belge en sera quitte pour un bleu sévère et une belle douleur au genou, en espérant que ce ne soit que ça (à voir dans les jours qui viennent)... Maudit rocher. Nous arrivons tout juste pour prendre l'autobus jaune et nous économiser 100$CAD de taxi.


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