Dès l'aube les Régiments de Ligne de Versailles passent à l'attaque. Le Comité de Salut Public appelle tous les Parisiens à prendre les armes.
Les combats sont acharnés sur les ponts et les quais de la Seine entre le XVIème Arrondissement et le XVème Arrondissement (le Quartier Montparnasse). C'est d'ailleurs là que les Versaillais essuient leurs plus lourdes pertes du siège. Néanmoins, l'état-major de Versailles est formel : il faut passer la Seine avant que la Commune n'organise des défenses solides derrière le fleuve. Une fois maîtres des deux rives, plus rien ne pourra s'opposer à la déferlante de l'armée régulière. De fait, en milieu d'après-midi, la Garde Nationale (qui a subit de très lourdes pertes) se replie dans les ruelles, et le massacre commence dans le XVème Arrondissement, totalement sous contrôle versaillais dans la soirée. Des barricades sont élevées à l'entrée du VIIème Arrondissement pour empêcher les réguliers d'avancer pendant la nuit.
Au nord, les Versaillais avancent prudemment au travers du XVIIème Arrondissement, qui leur est acquis du fait de sa population bourgeoise, mais qui est âprement défendu par des tireurs embusqués de la Commune. Six-cents communards sont d'ailleurs fait prisonniers (et exécutés sommairement) lorsque, par un mouvement tournant, les Lignards atteignent la Butte Chaillot et les Champs Élysée (l'Arc de Triomphe) et y installent des batteries. La Commune couvre les quartiers populaires de la Butte Montmartre (XVIIIème Arrondissement) de barricades solides. Les généraux de la Commune rejoignent le rang, la Garde Nationale perd de son unité tandis que chacun part défendre son quartier.
À la nuit, les Versaillais de la Butte Chaillot tirent à boulet rouge sur les quartiers communards, mettant le feu à plusieurs pâtés de maisons.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire