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mardi 8 mars 2011

Dimanche 11 Février 2011, Course de Canots

Rendez-vous à 14h avec une de mes camarade de classe, norvégienne, pour aller voir la finale de la fameuse course de canots sur le fleuve Saint-Laurent, organisée à chaque Carnaval de Québec. L'évènement en lui-même commence à 13h30, mais par des qualifications Rue Saint-Joseph. La course en elle-même est extrêmement risquée. Plusieurs équipes s'affrontent. Cinq personnes par canot. Le trajet part du Bassin Louise du Port de Québec, va jusqu'à la levée du Pont de Québec à Lévy, et retour. Les hommes font deux allers-retours, les femmes un seul, dans un temps limité à deux heures et quarante minutes maximum. Des remorqueurs d'escorte assurent la sécurité et recueille les abandons. Le fleuve Saint-Laurent est dégagé côté nord (Québec), c'est la veine d'eau ; mais il est laissé en prise côté sud (Lévy). Et bien sûr, la circulation fluviale n'est pas interrompue pour si peu, un porte-containers peut donc à tout moment perturber l'évènement... Et tout ça pour une prime de 1.000$CAD à l'équipe gagnante. Autrement dit, on joue pour le prestige.
 
Détails techniques :
_La partie gelée dérive au gré du courant, courant qui s'accentue vers l'aval avec la marée descendante. C'est donc une plateforme instable, irrégulière et mouvante, sur laquelle les équipes sont forcées de s'aventurer à pied avec leur canot sur l'épaule pour atteindre Lévy. Il faut ensuite la retraverser pour atteindre la veine d'eau avant d'être porté trop en aval.
_La veine d'eau est la partie facile du parcours, et se traverse à la rame. Mais elle charrie des blocs de glace flottante peu engageants...
 
 
Le bus 801 nous emmène sur les hauteurs du Vieux Québec, très animé. Nous nous arrêtons un instant pour regarder un concours de sciage de bûche. Hélas, le temps que je dégaine mon appareil, les vaillants bûcherons canadiens avaient déjà fini et il n'y avait plus rien à voir.
 
Nous parvenons sur les remparts vers 14h30, puis sur les quais vers 15h. Et... personne sur le fleuve ! Sinon quelques remorqueurs d'escorte qui reviennent au port.  Renseignement prit, les qualifications ont été pliées en cinq minutes, et la course a commencé il y'a plus d'une heure et demi. Toutes les équipes sont rentrées, sauf une, Calgary, mise en difficulté sur la glace mais qui refuse d'abandonner. C'est dommage pour les photos à l'arrivée, mais pas tant que ça vu que le fleuve Saint-Laurent est large de un kilomètre et demi à cet endroit et la partie gelée est à l'opposé de Québec. Il aurait donc fallu se pointer plus tôt et à Lévy.
 
Nous nous rapprochons donc du Bassin Louise, lieu d'arrivée, et guettons l'équipe de Calgary que l'on voit se démener au loin. C'est que cela fait deux heures qu'ils courent, alors que les autres ont pris moitié moins de temps. Tous les supporters sont restés. Ils finissent par atteindre la veine d'eau et rejoignent à la rame l'arrivée sous les applaudissements. Conclusion : aucune équipe n'a abandonné, ce qui est rare, et aucun navire n'est venu perturber le bon déroulement de la course.
 
 
 
 
 
 
Le froid se faisant sentir et mon genou droit me faisant de plus en plus souffrir, Ida et moi rentrons finalement, d'autant que la mi-session approche avec autant de travaux à rendre.

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