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mardi 8 mars 2011

Mardi 21 Septembre 2010, soirée à la Chope Gobeline

Oyez, oyez !
La présente brève présente la soirée passée entre amis au lieu-dit, "La Chope Gobeline", restaurant à thème médiéval, récemment installé.
Premier arrivé sur les lieux, à vingt minutes à pied de mon pavillon de résidence (promenade agréable par cette douce soirée d'hiver où les gants étaient de trop), je n'attendis point longtemps pour voir paraître damoiseaux et damoiselles également invités. Ouvrant la discussion autour d'une chope de cidre en attendant les retardataires, la soirée s'annonçait bien. Malgré la lenteur du service de l'Aubergiste, du Père André et de la Dame Blanche, du fait du peu de personnel (établissement ouvert depuis Octobre 2010 seulement) et de l'affluence de la clientèle, la bonne humeur régnait au sein de discussions plutôt moins que plus sérieuses, tandis que Joseph l'Apprenti Magicien et une charmant ménestrel nous divertissaient. Chansons à boire (bien que le cidre de l'apéritif fut le seul alcool servi au repas, tous les pichets que vous apercevez sur la photo étant des pichets d'eau), ballades irlandaises et chansons grivoises furent reprises en coeur par la tablée, y compris par votre humble serviteur, avec force coups sur la table, mettant tout l'étage dans une ambiance franchement festive. Le repas arriva enfin, et mes aïeux ! Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà mangé aussi délicieux pavé de saumon ! Et je ne parle pas de la tarte aux pommes en dessert... J'en ai encore l'eau à la bouche.
Voici donc la fameuse et joyeuse tablée des grands seigneurs de Québec :

La soirée avançant, la moitié des convives se retira, harassée par la fin de session. Alex, Audrey, Jean-Sébastien, Anthony, Judith et moi-même décidons alors de continuer cette heureuse soirée chez Anthony.

De fait, un Loup-Garou de Thiercelieux démarra autour de plusieurs tasses de thé (mauvaise idée, voyez comme je suis excité, incapable de dormir). Seulement à six... Innovations obligatoires. Quand vint mon tour d'être maître du jeu, je transposai l'action en Gévaudan, dans notre belle terre de France. Forcément, le sujet fut amené par Alex (quel homme cultivé !) sur la Bête, et je me trouvais alors dans la position du conteur de veillée, et racontais (avec un talent certain) l'histoire de la Bête du Gévaudan aux Québécois médusés. Puis, Judith se retirant, nous jouâmes aux cartes. Kems d'abord (avec LE signe qui n'a pas été percé, ceux qui me connaissent bien savent de quoi je parle), puis Trou d'uc version québécoise, avec des règles sensiblement différentes mais intéressantes que j'importerai en France. Me retrouvant par hasard trou d'uc en début de jeu, je fis une ascension fulgurante (là encore, ceux qui me connaissent savent de quoi je suis capable à ce jeu), pour être finalement destitué en fin de partie par Alex, décidément en veine ce soir. Le tout accompagné bien sûr, de toutes les injonctions douteuses et idioties graveleuses que peuvent s'échanger six jeunes adultes livrés à eux-mêmes dans une veillée, propos qu'il serait inconvenant de retranscrire sur une page destinée au grand public... Soulignons quand même des échanges d'une haute culture, perdus au milieu de ces immondices, après tout nous sommes entre universitaires intéressés et cultivés.

Tout ceci nous emmena vers deux heures du matin, je viens de rentrer et je vais quand même aller me coucher. Bonne matinée les gens, et ne m'attendez pas avant 16h ou 17h (heure française).

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