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mardi 8 mars 2011

Dimanche 26 Décembre 2010, Québec Cité Limoilou

La grisaille neigeuse qui s'annonce ne nous décourage pas pour aller du côté de la Côte de Beaupré, vu que les prévisions sont optimistes. Le temps de conduire une amie étudiante à l'aéroport, et nous voilà sur l'autoroute. Néanmoins, le ciel ne semble pas vouloir se déboucher, et l'autoroute qui nous ramène vers Québec recoupe soudain des endroits qui me sont familiers. Je détourne donc l'objectif premier de l'excursion et mène Papa de l'autre côté de la rivière Saint-Charles, le côté de Québec qu'on ne montre guère aux touristes. Non que les quartiers soient risqués, de tels quartiers n'existent pas à Québec, mais ils ne sont que résidentiels. Mais c'est l'occasion pour Papa de découvrir l'architecture résidentielle à la québécoise, et pour moi de lui montrer le siège de l'association des Grands Frères et Grandes Sœurs de Québec où je suis bénévole.
Nous voilà donc au coeur de la Cité Limoilou, garés près du Parc Cartier-Brébeuf, lieu historique du Canada puisque c'est là qu'aurait hiverné Jacques CARTIER (1491-1557), le "découvreur" français du Canada, en 1534-1535 lors de son premier voyage. Nous longeons donc à pied la rivière Saint-Charles (complètement gelée) et l'Anse à Cartier, puis gagnons l'autre rive, attirés par une douce musique.




 
De fait, nous voici au Parc de la Pointe-aux-Lièvres. Piste de patins à roues alignées et parc de planches à roulettes l'été, ce lieu se transforme en piste-patinoire  et en glissade l'hiver. Tentés, voilà donc le père et le fils qui louent et chaussent des patins à glace. Habitué aux rollers, et adepte du patin à glace à chaque séjour au ski, je retrouve assez vite mes marques (encore qu'un grand manque dans ma technique est mon ignorance du patinage à reculon). En revanche Papa... il ne se souvient même plus où et quand il a chaussé ce genre de chausses pour la dernière fois ! Suspens... Chutes à répétition, nez cassé, coccyx douloureux ? Que nenni, l'heure se déroule sans incident d'aucune sorte. Déçus ? Bisque, bisque, rage ! Quoi qu'il en soit, je suis désormais persuadé qu'une grande majorité de québécois naît avec des patins à glace aux pieds (comme je plains les jeunes mamans !). Pour preuve, ces gosses de cinq ans qui te doublent en te regardant d'un air condescendant, où d'autres plus jeunes encore qui font honneur à Joseph Henri Maurice "Rocket" RICHARD "la Comète" (1921-2000) et qui titubent ensuite à pied jusqu'à leur poussette... Et je ne parle pas de la mamie octogénaire sinon plus qui se maintient sans peine à ta hauteur, tout juste si sa canne n'est pas équipée d'une lame !


 
Malgré le temps qui s'éclaircit, il est trop tard pour s'aventurer hors de l'agglomération. Nous retournons manger à l'Université Laval, puis prenons le bus pour retourner en centre-ville pour une visite du Musée du Fort (dont j'ai déjà parlé). Nous n'en ressortons qu'à la nuit, vers 16h15 et flânons un peu avant de rentrer. Petite journée pépère. A noter les patinoires publiques un peu partout dans Québec.

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