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mardi 8 mars 2011

Jeudi 30 Décembre 2010, Parc National Jacques CARTIER

Pour le dernier jour plein de Papa dans la Belle Province, nous montons encore plus loin au nord, dans ce magnifique parc national que j'avais déjà visité en Septembre 2010 : le Parc National Jacques CARTIER. Le babillard du chalet d'accueil nous apprend que seuls quelques sentiers autour du kilomètre 4 sont ouverts. Je n'en croyais rien et fut forcé de le reconnaître quand nous nous cognions contre la chaîne qui barre la route un peu après le parking. Mais j'ai de la suite dans les idées, et certains diront même que je suis têtu (allons donc...), et je parviens à convaincre le paternel de pousser à pied jusqu'au kilomètre 10 et la vallée superbe que j'ai pris en photo et longuement commenté déjà sur ce blog, celle qui me fait penser aux gorges de l'Anduin dans le Seigneur des Anneaux. Comme la ballade promet d'être longue, nous allons dîner au resto-route le plus proche. C'était passablement bon, mais surtout... très, très, très copieux. Un vrai repas de routier qui, pour tout avouer, me laisse les dents du fond à marée haute. Heureusement qu'une longue, belle et rafraîchissante promenade digestive nous attend !
 
Et nous voilà garés dans un petit stationnement camouflé au fond des bois, et nous voilà partis, sans raquettes ni équipement divers ou d'hiver, sur le sentier Le Raquetteur qui suit la rivière l'Épaule en contournant la montagne homonyme. Seuls face à la nature, au milieu des bois, suivant un sentier tassé qu'aucune neige n'a recouverte depuis une semaine (quand je vous dis que c'est pas encore l'hiver canadien !), longeant une charmante rivière figée dans son manteau blanc, nous arrêtant de ci de là pour observer quelque trace ou immortaliser ce bô paysage, nous avançons, avec pour objectif d'atteindre le kilomètre 10 à temps pour être de retour à la voiture avant la nuit. Nous finissons par rejoindre la route qui longe la rivière Jacques CARTIER et poursuivons gaiement notre chemin. Je vous laisse admirer ces beaux paysages.
 
 
 
 
 
 
Et enfin, vers 15h, nous atteignons le but ultime de cette randonnée : le kilomètre 10 et son Centre de Découverte. Tout est en travaux, mais semble figé par le froid blanchâtre de l'hiver. Guidé par mes souvenirs, nous contournons le bâtiment pour arriver sur un terrassement qui fut en d'autres temps (pas si lointains) la petite pente herbeuse sur laquelle je me suis prélassé cet été, harassé par une journée de marche, admirant la superbe vallée précitée. Et, ô miracle, la vallée est toujours là ! Imposante, escarpée... Je vous laisse comparer.
 
 
Pour finir, je dirais que le Parc National Jacques CARTIER, ben je le préfère en été. C'est plus vivant, et (à mon sens) plus joli. A la rigueur en automne, avec les magnifiques couleurs dont les montagnes doivent se couvrir. En hiver, ça a son charme aussi, mais tout est trop silencieux à mon goût, et la neige et le froid écrasent le paysage. Même la superbe vallée paraissait moins imposante, du fait qu'on ne distinguait plus les rives, berges et eaux ayant enfilé leur uniforme blanc de neige et de glace. Mais ce n'est que mon point de vue personnel, léger bémol d'un paysage qui reste saisissant en tout temps.

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