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mardi 8 mars 2011

Mardi 29 Décembre 2010, Mont Sainte-Anne

Et nous voilà partis au ski. Si, si. Sans combinaison ni pantalon de neige, c'est pas grave ! Ca, ce sont des accessoires pour ceux qui tombent. En toute modestie bien sûr ! La station Le Relais près du Lac Beauport nous avait donné une idée des prix, mais nous nous attendions à plus dispendieux au Mont Sainte-Anne, qui est une plus grosse station. Eh oui, le Mont Sainte-Anne... Souvenez-vous, les belles couleurs d'automne !
Sur le chemin, nous nous détournons un instant vers la charmante Île d'Orléans, dont nous gagnons la pointe sud-ouest. Non, nous n'avions pas le temps de la visiter. Dommage. Peut-être au printemps avec Maman ? Bref, nous voilà probablement là où le général britannique James WOLFE (1727-1759) a débarqué le 26 Juin 1759 pour observer le dispositif défensif de Québec. Et ça se comprend. De là, on a une vue imprenable sur Québec, le Cap Diamant, le port, la rivière Saint-Charles et toute la Côte de Beaupré ! Je vous laisse découvrir cela en photo, et vous laisse pantois devant les glaces qui s'accumulent dans de sinistres craquements (c'est moi qui vous le dis) sur le fleuve Saint-Laurent.




Nous voilà finalement au pied du Mont Sainte-Anne, où nous dînons d'une poutine et d'une soupe aux pois (cliché ? oui, mais c'est bon !) avant d'aller acheter nos forfaits et louer notre matériel. Force est de constater qu'ils sont avares sur les chaussons, au Québec. Mais bon. Nous voilà partis, toujours joyeux (tralalalalalalalalaloulou ! [voir l'interlude suivant]), avançant gaiement vers ce sommet magique qui émergeait des montagnes. Ben ça fait toujours bizarre de rechausser les skis. D'autant que vu notre équipement, mieux vaut surveiller nos trajectoires ! Nous remarquons que les canons à neige fonctionnent à plein régime, le comble quand on sait qu'en France... Enfin bon... Tout ça pour dire que l'hiver canadien est pas encore tout-à-fait là ! Et c'est sous un soleil radieux que nous descendons plusieurs pistes, remontant peu à peu vers le sommet que nous atteignons vers 15h30, alors que le crépuscule est déjà bien installé. La première chose que nous y faisons, fidèles à l'école de grand-mère Janine, c'est de nous y prendre en photo ! Et nous en descendons par la piste La Crête. Cette même piste que j'avais emprunté en sens inverse et à pied trois mois plus tôt ! C'est donc en fonçant que nous passons le mur qui avait tant fait souffrir mes amis chinois (pas moi, pensez donc ! ^^), et traversons sans les voir les ruisseaux qui coupent le sentier. Remarquez ma tuque toute neuve achetée la veille !


Le froid qui s'insinue lentement et lâchement dans nos gants et nos chausses, et que l'immobilisme forcé sur le télésiège n'arrange pas, nous pousse à nous réfugier au chalet en bas des pistes, le temps que tombe la nuit et que le Mont Sainte-Anne s'illumine pour le ski en nocturne. Et c'est vers 16h30 que Papa et moi remontons au somment via le télécabine. Par trois fois, nous nous payons une belle descente à la lueur des projecteurs ! Et c'est vers 18h que nous rentrons souper à l'Université, repus de cette journée de ski.




Pour finir, un petit montage pour vous proposer des comparaisons des paysages hiver-automne.

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