Pages

lundi 7 mars 2011

Du Jeudi 26 au Mardi 31 Août 2010

 

Réveillé à huit heures par les premiers rayons d'un soleil matinal, je me rase bouc et moustache. En cela, j'exécute un vieux peut. Heu... non ! (Enfin, ça dépend de son âge quoi...) Un vieux pieux ! Non plus... Un veut peut ! Zut, ça c'est le proverbe ! Un vœu pieux ! Arf ! Pas facile... Donc ce pieux vie... oh flûte, je l'avais décidé, orignial (pardon, original) que je suis, lorsque mon dossier était en attente. Mais à propos de barbe, je sens bien que je vous rase, et en plus je m'égare du Nord, donc revenons à nos boucs. Heu ! A nos moutons !
Bref, prenant mon élan, j'enfile une chemise et prends celle contenant mes documents officiels. Première étape, la banque, qui porte le même nom que le pavillon où elle se trouve. Pas compliqué... Je finalise donc l'ouverture de mon compte et discute de tout et de rien avec la conseillère financière, qui lancent quelques piques (gentillettes) contre notre actuel président (que je ne nommerai pas ici pour ne pas polluer ce blog). Comme je m'étonne que les employés d'une banque aient le droit de dénigrer un politicien, fut-il (ou futile ?) étranger, elle me répond qu'il y a une dérogation concernant certains hommes politiques... J'ai une soudaine envie de me faire passer pour un belge, comme ça je ne pourrai pas avoir honte de mon gouvernement puisqu'il n'y en a pas en Belgique ! :D
Mais la journée n'est pas finie loin de là ! Sitôt ceci fait, je me précipite chez le Registraire pour me faire enregistrer et me cogne dans la file d'attente dès la sortie de l'ascenseur. Mais bon, enrichi de l'expérience de la veille, je poireaute (bien que m'étant rasé le matin-même). L'après-midi, force me fut d'aller au centre commercial pour m'approvisionner en matériel de première nécessité et en alimentation. Le gigantisme du bâtiment contraste avec l'étroitesse des escalators, posant de gros (si j'ose dire) problèmes aux obèses, au demeurant fort nombreux.

Les jours suivants, je découvre (des étoiles dans les yeux) le campus, mon nouvel univers, constellé de trente-six pavillons autours desquels gravitent près de cinquante-mille personnes. Je découvre aussi le centre névralgique de ma formation, temple du savoir par excellence : la bibliothèque et ses cinq millions de documents écrits sans compter les documents numérisés.
Mon inscription devient en revanche problématique. Tout d'abord, un rapide coup d'œil sur le site de l'université m'informe que les cours prévus par moi et signés en France ne sont plus disponibles, d'où la nécessité de recomposer dans les plus brefs délais un nouveau programme d'étude qui, heureusement, se trouva validé par l'Université François RABELAIS. De plus, bien que la Faculté de Lettres en général et le Département d'Histoire en particulier ne soient pas les plus fréquentés, je me brise sur l'agenda de la préposée aux inscriptions qui m'accorde un rendez-vous le mardi suivant... lendemain de la rentrée ! Fi ! J'enrage ! Outre le risque non négligeable de manquer un cours par manque d'informations, cela retarde l'émission de ma carte d'étudiant...et me crée des désagréments en conséquence. Le premier, et non des moindres, est le fait de ne pouvoir utiliser le réseau internet sans fil du campus, m'obligeant à guetter (la bave aux lèvres) un ordinateur gratuit et libre à la bibliothèque (ce qui est rare), ou à payer 4$ par heure dans le salon internet du pavillon résidentiel.

Le Lundi 30 Août a lieu la Rentrée Universitaire, début des cours et gigantesque forum d'information composé de stands de tous les groupes et organismes de l'Université Laval, du club de jeux de société au bureau du droit étudiant. Je m'inscris dans les cours de Tennis au PEPS, sport universitaire... en payant plein pot vu que je n'ai pas ma carte d'étudiant ! J'ai heureusement pu me faire rembourser la différence (75$) depuis... Le lendemain, je finalise enfin mon inscription... mais ne reçois toujours pas ma carte d'étudiant qui arrivera par courrier. Mais bon, l'essentiel est fait, je peux aller en cours en toute légalité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire