Et c'est le grand jour ! Et grand dans les deux sens du terme. En effet, j'ai été réveillé deux heures trop tôt par mon radio-réveil qui considère qu'avec du 110V. les minutes ne durent que 40 secondes... Mais bon, au moins ne serai-je pas en retard !
Vers 8h, je me dirige d'un pas assuré vers le pavillon Charles de KONINCK afin d'assister à mon premier cours sur la Nouvelle-France, et passe dix bonnes minutes à essayer de trouver la salle, cachée au fin fond d'un sombre couloir, dans un obscur décrochement. Même le prof a eu du mal à la trouver. Il appelle cette zone du bâtiment le Triangle des Bermudes. Le fait est que d'un cours à l'autre, certains ne retrouvent plus la salle et arrivent en retard. Mais bon... Ce premier cours fut vite expédié, car c'est la pré-rentrée. En revanche il fut riche en péripéties ! A 8h32, le professeur casse son stylo. A 8h54, il casse une craie en jonglant avec et entreprend de compter le nombre de craies qu'il cassera dans la session. A 8h56, il casse une seconde craie en écrivant au tableau. A 9h15, un étudiant lui fait remarquer que le Mercredi 8 Décembre est férié et que le programme de cours s'en trouve donc perturbé. A 9h16, ayant bien considéré cette terrible annonce, l'enseignant pousse un juron bien connu et dit qu'il va y réfléchir, puis nous libère.
En croisant vers midi ma chère compatriote précitée, j'apprends que mes craintes étaient fondées : j'ai raté le premier cours sur la découverte du Québec. Mais elle me rassure aussitôt en disant que seul le plan de cours a été distribué, et que je n'ai rien manqué. Ouf !
A 12h30, me voilà dans le pavillon Paul COMTOIS (théoriquement celui d'agriculture) pour assister au séminaire sur les âges de la vie et les constructions sociales en Amérique du Nord aux XIXème et XXème siècles. Cela fut également rapidement passé, explications des objectifs du cours, sans illustrations car les prises de courant sont différentes que dans le pavillon d'Histoire...
Le reste de la semaine se passant sans incidents, je ne crois pas utile de le raconter en détail. En effet, nous n'avons pas eu le cours sur les Croisades... et on était une petite dizaine à ne pas être au courant... Du coup, on a fait connaissance autour d'un verre au pub universitaire. J'ai assisté au cours d'analyse critique des sources le vendredi matin. Ce fut le seul cours qu'on a eu au complet, avec une grande introduction. Ah oui, j'ai oublié de signaler qu'ici, un cours c'est trois heures...
Et nous arrivons au Lundi 6, fête du travail au Canada. Le Bureau de la Vie Étudiante organisait un tour d'orientation de la ville de Québec pour seulement 5$. Je sautai sur l'occasion d'abord, dans le bus ensuite. Ah, le bus ! Un vrai bus jaune à l'américaine, comme dans les films ! Mais inconfortables au possible ! Étroits car ce sont des bus scolaires, avec peu de suspension, je vous laisse imaginer.
Après deux heures passées à tourner en bus dans tous les quartiers de Québec, nous débarquons devant le Musée de la Civilisation, où un guide nous attend. Et nous voilà partis pour le tour des lieux communs : la Place Royale d'abord avec ses vestiges au sol des anciens bâtiments rasés pendant la conquête en 1760 et sa fresque des Québécois, Château Frontenac ensuite, le Séminaire qui fut l'ancienne Université Laval avant son déménagement sur le campus actuel dans les années 1960, les Remparts, l'Hôtel-Dieu et sa fresque, le Parc d'Artillerie, pour finir devant le Parlement. Au milieu des maisons victoriennes se dressent des immeubles, tandis que la banlieue aisée se compose de maisons à l'américaine, sans clôtures, souvent en bois. Et on dit que Québec est la ville la plus européenne d'Amérique du Nord... surement à cause des remparts. Ça promet ! Et pour couronner le tout : dégustation d'une poutine ! Frites, sauce et fromage, le tout ensemble. Ben ma foi, ça se laisse manger. Ce n'est pas si terrible. Oserai-je dire que j'aime ça ?... Oui ! D'accord ce n'est pas très équilibré, mais au moins ça cale.
Globalement, de cette visite je retiens que Québec est une ville magnifique, d'autant que nous avons été gâtés par la météo (grand ciel bleu et 35°C.). Beaucoup d'animation dans les rues, des gens sympathiques, un centre multiculturel... Et j'en oublie ! Je retiens cependant l'adresse de l'Hôtel Loew Concorde, avec son restaurant panoramique et rotatif au dernier étage. On a bien le droit de rêver, non ?
Et mardi... rien !
Vers 8h, je me dirige d'un pas assuré vers le pavillon Charles de KONINCK afin d'assister à mon premier cours sur la Nouvelle-France, et passe dix bonnes minutes à essayer de trouver la salle, cachée au fin fond d'un sombre couloir, dans un obscur décrochement. Même le prof a eu du mal à la trouver. Il appelle cette zone du bâtiment le Triangle des Bermudes. Le fait est que d'un cours à l'autre, certains ne retrouvent plus la salle et arrivent en retard. Mais bon... Ce premier cours fut vite expédié, car c'est la pré-rentrée. En revanche il fut riche en péripéties ! A 8h32, le professeur casse son stylo. A 8h54, il casse une craie en jonglant avec et entreprend de compter le nombre de craies qu'il cassera dans la session. A 8h56, il casse une seconde craie en écrivant au tableau. A 9h15, un étudiant lui fait remarquer que le Mercredi 8 Décembre est férié et que le programme de cours s'en trouve donc perturbé. A 9h16, ayant bien considéré cette terrible annonce, l'enseignant pousse un juron bien connu et dit qu'il va y réfléchir, puis nous libère.
En croisant vers midi ma chère compatriote précitée, j'apprends que mes craintes étaient fondées : j'ai raté le premier cours sur la découverte du Québec. Mais elle me rassure aussitôt en disant que seul le plan de cours a été distribué, et que je n'ai rien manqué. Ouf !
A 12h30, me voilà dans le pavillon Paul COMTOIS (théoriquement celui d'agriculture) pour assister au séminaire sur les âges de la vie et les constructions sociales en Amérique du Nord aux XIXème et XXème siècles. Cela fut également rapidement passé, explications des objectifs du cours, sans illustrations car les prises de courant sont différentes que dans le pavillon d'Histoire...
Le reste de la semaine se passant sans incidents, je ne crois pas utile de le raconter en détail. En effet, nous n'avons pas eu le cours sur les Croisades... et on était une petite dizaine à ne pas être au courant... Du coup, on a fait connaissance autour d'un verre au pub universitaire. J'ai assisté au cours d'analyse critique des sources le vendredi matin. Ce fut le seul cours qu'on a eu au complet, avec une grande introduction. Ah oui, j'ai oublié de signaler qu'ici, un cours c'est trois heures...
Et nous arrivons au Lundi 6, fête du travail au Canada. Le Bureau de la Vie Étudiante organisait un tour d'orientation de la ville de Québec pour seulement 5$. Je sautai sur l'occasion d'abord, dans le bus ensuite. Ah, le bus ! Un vrai bus jaune à l'américaine, comme dans les films ! Mais inconfortables au possible ! Étroits car ce sont des bus scolaires, avec peu de suspension, je vous laisse imaginer.
Après deux heures passées à tourner en bus dans tous les quartiers de Québec, nous débarquons devant le Musée de la Civilisation, où un guide nous attend. Et nous voilà partis pour le tour des lieux communs : la Place Royale d'abord avec ses vestiges au sol des anciens bâtiments rasés pendant la conquête en 1760 et sa fresque des Québécois, Château Frontenac ensuite, le Séminaire qui fut l'ancienne Université Laval avant son déménagement sur le campus actuel dans les années 1960, les Remparts, l'Hôtel-Dieu et sa fresque, le Parc d'Artillerie, pour finir devant le Parlement. Au milieu des maisons victoriennes se dressent des immeubles, tandis que la banlieue aisée se compose de maisons à l'américaine, sans clôtures, souvent en bois. Et on dit que Québec est la ville la plus européenne d'Amérique du Nord... surement à cause des remparts. Ça promet ! Et pour couronner le tout : dégustation d'une poutine ! Frites, sauce et fromage, le tout ensemble. Ben ma foi, ça se laisse manger. Ce n'est pas si terrible. Oserai-je dire que j'aime ça ?... Oui ! D'accord ce n'est pas très équilibré, mais au moins ça cale.
Globalement, de cette visite je retiens que Québec est une ville magnifique, d'autant que nous avons été gâtés par la météo (grand ciel bleu et 35°C.). Beaucoup d'animation dans les rues, des gens sympathiques, un centre multiculturel... Et j'en oublie ! Je retiens cependant l'adresse de l'Hôtel Loew Concorde, avec son restaurant panoramique et rotatif au dernier étage. On a bien le droit de rêver, non ?
Et mardi... rien !
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