Je ne vous ferai pas un compte-rendu détaillé de mes semaines, à moins d'anecdotes comiques. En ce qui concerne la semaine que je zappe ici sans regret, je signalerai juste une partie de badminton mémorable avec mes nouveaux amis québécois : Alex, Jean-Sébastien et Anthony.
Propulsons nous maintenant au vendredi.
C'est en appliquant ce principe ici versifié que, entendant dire par des affiches que le soir-même se tenait la dernière du Moulin à Images, j'ai pris mon courage non pas à demain (car il ne faut jamais remettre à demain ce que l'on peut et doit faire le jour-même) mais à deux mains. Ni une, ni deux je vais m'acheter des tickets de bus et reste estomaqué par leur prix : 2,50$ l'aller... Comme quoi, sur ce plan-là le Québec a encore des progrès à faire. Mais bon.
Je me rends à la réunion d'information de la troupe de théâtre Les Treize pour... je vous en reparlerai d'ici peu. Après soupé, j'attrape un bus et me dirige seul vers la ville. Qui plus est, le chauffeur m'a l'air d'un natif mal dégrossi du Nunavut et est incapable de me renseigner sur ma destination, à savoir le Vieux Port. Vous ne savez toujours pas ce qu'est le Moulin à Images ? Suspense... J'engage donc la conversion avec des passagers et tombe sur deux touristes étudiants à l'Université de Sherbrooke (qui était mon second choix après Laval), un français et une américaine. Ils venaient passer une fin de semaine à Québec, et se montrent intéressés, pour peu qu'ils puissent trouver un hôtel sur le chemin pour déposer leur bagagerie. Parti tout seul, nous voilà trois, et nous descendons vaguement en centre-ville et apostrophons deux autochtones. Ceux-ci sont des provinciaux venus en vacances à Québec et sautent de joie quand ils apprennent que le Moulin à Images passe encore. Ils l'avaient vu il y a deux ans lors du quatre centenaire de la ville, mais le succès fut tel que la ville le passe encore. Ils nous guident vers le Vieux Port, abonnant en route nos étudiants qui bifurquent vers un hôtel. Nous ne les reverrons plus. Se sont-ils perdus ? Ont-ils décidé un changement de programme dicté par la fatigue, le confort ou autre chose ? Cela ne nous regarde pas...
Sur ces entrefaites, les Québécois et moi-même arrivons sur les quais et trouvons facilement une place, au vu du peu de monde.
Le Moulin à Images... Qu'est-ce donc ? Un gigantesque son et lumière projeté sur le plus grand écran du monde : les silos du Vieux Port de Québec, qui font 800 mètres de long et que vous devinez sur le précédent album Snapfish, à la photo 15. Sans paroles, il raconte l'histoire de la province, depuis les Amérindiens jusqu'à 2008. Créé par Robert LEPAGE, grand cinéaste québécois. Intéressant, c'est surtout une véritable prouesse technique qui mérite d'être saluée. Si la première demi-heure ne m'a pas posé de problèmes d'interprétation, la seconde qui s'intéressait aux deux derniers siècles m'a posé quelques colles. J'ai bien reconnu Henri BOURASSA (1868-1952), Robert BOURASSA (1933-1996), la Révolution Tranquille, l'incendie du Manège Militaire en 2008, mais pour le reste des personnes montrées... Je sèche !
C'est là que je me sépare de mes sympathiques guides et décide, profitant de la douceur de la nuit (13°C.), de m'offrir une découverte de Québec by night. Ayant un sens de l'orientation digne d'une boussole amoureuse d'un aimant (logique), je refais le trajet de la visite guidée du lundi, profitant du peu de monde dans les rues pour refaire certaines photos (à vous de voir lesquelles), et à en prendre certaines dignes des plus belles cartes postales (en toute modestie, bien sûr
). Vous pouvez suivre sur les différentes horloges de la ville le temps que j'ai mis à visiter la cité, et en déduire l'heure de mon coucher. Et je randonne le lendemain matin, a pas peur !
Propulsons nous maintenant au vendredi.
L'homme seul, dans l'environnement inconnu,
Est tenté de ne rien faire et de s'isoler,
Plutôt que de découvrir et de visiter,
C'est là qu'est nécessaire un coup de pied au c**.
Est tenté de ne rien faire et de s'isoler,
Plutôt que de découvrir et de visiter,
C'est là qu'est nécessaire un coup de pied au c**.
C'est en appliquant ce principe ici versifié que, entendant dire par des affiches que le soir-même se tenait la dernière du Moulin à Images, j'ai pris mon courage non pas à demain (car il ne faut jamais remettre à demain ce que l'on peut et doit faire le jour-même) mais à deux mains. Ni une, ni deux je vais m'acheter des tickets de bus et reste estomaqué par leur prix : 2,50$ l'aller... Comme quoi, sur ce plan-là le Québec a encore des progrès à faire. Mais bon.
Je me rends à la réunion d'information de la troupe de théâtre Les Treize pour... je vous en reparlerai d'ici peu. Après soupé, j'attrape un bus et me dirige seul vers la ville. Qui plus est, le chauffeur m'a l'air d'un natif mal dégrossi du Nunavut et est incapable de me renseigner sur ma destination, à savoir le Vieux Port. Vous ne savez toujours pas ce qu'est le Moulin à Images ? Suspense... J'engage donc la conversion avec des passagers et tombe sur deux touristes étudiants à l'Université de Sherbrooke (qui était mon second choix après Laval), un français et une américaine. Ils venaient passer une fin de semaine à Québec, et se montrent intéressés, pour peu qu'ils puissent trouver un hôtel sur le chemin pour déposer leur bagagerie. Parti tout seul, nous voilà trois, et nous descendons vaguement en centre-ville et apostrophons deux autochtones. Ceux-ci sont des provinciaux venus en vacances à Québec et sautent de joie quand ils apprennent que le Moulin à Images passe encore. Ils l'avaient vu il y a deux ans lors du quatre centenaire de la ville, mais le succès fut tel que la ville le passe encore. Ils nous guident vers le Vieux Port, abonnant en route nos étudiants qui bifurquent vers un hôtel. Nous ne les reverrons plus. Se sont-ils perdus ? Ont-ils décidé un changement de programme dicté par la fatigue, le confort ou autre chose ? Cela ne nous regarde pas...
Sur ces entrefaites, les Québécois et moi-même arrivons sur les quais et trouvons facilement une place, au vu du peu de monde.Le Moulin à Images... Qu'est-ce donc ? Un gigantesque son et lumière projeté sur le plus grand écran du monde : les silos du Vieux Port de Québec, qui font 800 mètres de long et que vous devinez sur le précédent album Snapfish, à la photo 15. Sans paroles, il raconte l'histoire de la province, depuis les Amérindiens jusqu'à 2008. Créé par Robert LEPAGE, grand cinéaste québécois. Intéressant, c'est surtout une véritable prouesse technique qui mérite d'être saluée. Si la première demi-heure ne m'a pas posé de problèmes d'interprétation, la seconde qui s'intéressait aux deux derniers siècles m'a posé quelques colles. J'ai bien reconnu Henri BOURASSA (1868-1952), Robert BOURASSA (1933-1996), la Révolution Tranquille, l'incendie du Manège Militaire en 2008, mais pour le reste des personnes montrées... Je sèche !
C'est là que je me sépare de mes sympathiques guides et décide, profitant de la douceur de la nuit (13°C.), de m'offrir une découverte de Québec by night. Ayant un sens de l'orientation digne d'une boussole amoureuse d'un aimant (logique), je refais le trajet de la visite guidée du lundi, profitant du peu de monde dans les rues pour refaire certaines photos (à vous de voir lesquelles), et à en prendre certaines dignes des plus belles cartes postales (en toute modestie, bien sûr
). Vous pouvez suivre sur les différentes horloges de la ville le temps que j'ai mis à visiter la cité, et en déduire l'heure de mon coucher. Et je randonne le lendemain matin, a pas peur !
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