Comme tous les vendredis, levé dès potron-minet pour assister à 8h30 à mon cours d'Analyse critique des sources. Le dernier avant l'examen de mi-session, et le dernier véritable cours avant les travaux longs dans cette matière. Sitôt sorti de l'amphithéâtre, direction la cafétéria pour avaler en vitesse un dîner convenable, puis retour à la chambre pour régler quelques détails et me préparer pour l'excursion de l'après-midi.
A 13h, je monte une fois de plus dans un de ces inconfortables bus jaunes. Cette-fois-ci, il n'y a pas foule. Une demi-heure plus tard et nous voilà sur l'Île d'Orléans, dans le village de Sainte-Famille, au Domaine de la Source à Marguerite. On nous remet des sacs de cinq livres et on nous lâche dans les vergers. Le coup de vent de la veille a achevé de faire tomber les pommes, et il n'y a qu'à se baisser pour les ramasser, en prenant garde toutefois à ne pas tomber dedans ! Haha ! Non ? Bon... J'ai rien dit...
La taille des fruits étant pour le moins très respectable, mon sac se trouve vite rempli et je passe à la boutique pour m'en procurer un autre plus grand. Et c'est reparti. Je finis la cueillette avec quelques vingt-cinq livres de pommes pour la somme très raisonnable de 19$CAD. Qui a dit que je n'aimais pas les fruits ? J'avoue, mais je n'ai jamais craché sur les pommes, d'autant que celles de l'Île d'Orléans sont délicieuses. De plus, je prends soin à la fois de mon budget et de ma ligne. Car comme je n'ai guère le temps de cuisiner, mon équilibre alimentaire est assez précaire, d'autant que les légumes d'ici sont... comment dire... heu... semblent tout droit sortis d'une dînette pour gamins, ce que confirme leur goût caoutchouteux (et je ne parle pas des œufs blanchis à la javelle...). Et puis, les pommes me serviront de goûters et de dépanneurs, ce qui économisera l'achat de gâteaux divers. Donc, vivent les pommes ! Haha ! Youpi ! Tralala ! Et même que crunch ! A raison d'une au moins par jour, j'ai de quoi tenir longtemps. On m'a assuré qu'elles se conserve une quinzaine de semaines au réfrigérateur. Et même si elle mûrissent de trop, j'en ferai des tartes et de la compote ! Na ! Miam ! Voyez, aucun pépin ! (Je devrais avoir honte, hein ? Hé bin non !
)
Retour à la boutique vers 15h30, dégustation gratuite de produits locaux.
_"Un peu de cidre ?"
_"Volontiers !" Ah, ok... Ici, le cidre c'est du vin de pomme à 13°. C'est très bon, surtout le cidre de glace, mais trop alcoolisé pour que je m'en achète. Je termine néanmoins la dégustation des différents crus et liqueurs. Vu la taille des verres, ça ne va pas chercher très loin et je pense être en mesure de retrouver le chemin de ma chambre. Je me laisse tenter par l'achat de gelée de pomme et de gelée de pomme de glace. Vilain petit gourmand que je suis ! Pardon, mais c'est trop bon !
Départ à 16h direction l'Université Laval. Bilan de cette courte excursion : me voilà paré pour l'hiver et je ne crains pas le scorbut ! Plus de nouvelles amies rencontrées en terrasse de la boutique lors d'un débat qui se poursuivit dans le bus et qui nous mena de Facebook aux souvenirs d'enfance, en passant par les dangers d'internet, les pokémons et la théologie.
Ci-dessous, le Mont Sainte-Anne où je trouvais la semaine passée.
A 13h, je monte une fois de plus dans un de ces inconfortables bus jaunes. Cette-fois-ci, il n'y a pas foule. Une demi-heure plus tard et nous voilà sur l'Île d'Orléans, dans le village de Sainte-Famille, au Domaine de la Source à Marguerite. On nous remet des sacs de cinq livres et on nous lâche dans les vergers. Le coup de vent de la veille a achevé de faire tomber les pommes, et il n'y a qu'à se baisser pour les ramasser, en prenant garde toutefois à ne pas tomber dedans ! Haha ! Non ? Bon... J'ai rien dit...
La taille des fruits étant pour le moins très respectable, mon sac se trouve vite rempli et je passe à la boutique pour m'en procurer un autre plus grand. Et c'est reparti. Je finis la cueillette avec quelques vingt-cinq livres de pommes pour la somme très raisonnable de 19$CAD. Qui a dit que je n'aimais pas les fruits ? J'avoue, mais je n'ai jamais craché sur les pommes, d'autant que celles de l'Île d'Orléans sont délicieuses. De plus, je prends soin à la fois de mon budget et de ma ligne. Car comme je n'ai guère le temps de cuisiner, mon équilibre alimentaire est assez précaire, d'autant que les légumes d'ici sont... comment dire... heu... semblent tout droit sortis d'une dînette pour gamins, ce que confirme leur goût caoutchouteux (et je ne parle pas des œufs blanchis à la javelle...). Et puis, les pommes me serviront de goûters et de dépanneurs, ce qui économisera l'achat de gâteaux divers. Donc, vivent les pommes ! Haha ! Youpi ! Tralala ! Et même que crunch ! A raison d'une au moins par jour, j'ai de quoi tenir longtemps. On m'a assuré qu'elles se conserve une quinzaine de semaines au réfrigérateur. Et même si elle mûrissent de trop, j'en ferai des tartes et de la compote ! Na ! Miam ! Voyez, aucun pépin ! (Je devrais avoir honte, hein ? Hé bin non !
)Retour à la boutique vers 15h30, dégustation gratuite de produits locaux.
_"Un peu de cidre ?"
_"Volontiers !" Ah, ok... Ici, le cidre c'est du vin de pomme à 13°. C'est très bon, surtout le cidre de glace, mais trop alcoolisé pour que je m'en achète. Je termine néanmoins la dégustation des différents crus et liqueurs. Vu la taille des verres, ça ne va pas chercher très loin et je pense être en mesure de retrouver le chemin de ma chambre. Je me laisse tenter par l'achat de gelée de pomme et de gelée de pomme de glace. Vilain petit gourmand que je suis ! Pardon, mais c'est trop bon !
Départ à 16h direction l'Université Laval. Bilan de cette courte excursion : me voilà paré pour l'hiver et je ne crains pas le scorbut ! Plus de nouvelles amies rencontrées en terrasse de la boutique lors d'un débat qui se poursuivit dans le bus et qui nous mena de Facebook aux souvenirs d'enfance, en passant par les dangers d'internet, les pokémons et la théologie.
Ci-dessous, le Mont Sainte-Anne où je trouvais la semaine passée.
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