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lundi 7 mars 2011

Que c'est bon...


Après une dure journée de labeur passée prostré, recroquevillé, penché, plié, assis dans diverses positions allant du Lotus au Penseur de Rodin, le nez à cinq centimètres d'une feuille faiblement éclairée par une petite lampe, et les doigts serrés jusqu'à l'os sur le stylo, je décide d'aller me coucher.

Et c'est reparti : je range, je pousse, je tasse, je me plie, je me penche, je me relève, zut c'est tombé, je ramasse, je baille, je me déshabille, je vérifie que tout est en ordre pour le lendemain, j'ai faim, je mange, j'ai soif, je bois, aïe je me suis cogné, j'éteins, le radio-réveil indique vingt-trois heures et quinze minutes, et je me couche enfin.

Et là... Oh ! Plaisir des plaisirs ! Sentiment que l'habitude ou la fatigue ne nous font souvent pas ressentir : le bien-être. Le bonheur de s'allonger sur une literie moelleuse, enrobé de la douceur d'une grosse couette et d'un bon oreiller. Cette sensation exquise qui pénètre chacun de nos nerfs jusqu'à la moindre synapse.

Sur ce, j'y retourne. C'est trop bon !

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